Aide en Philo

Question de réflexion philosophique : « les coïncidences n’existent pas »

Publié le 16/11/2023

Extrait du document

« Question de réflexion philosophique : « les coïncidences n’existent pas » Ian Fleming a dit dans son roman Goldfinger : une fois c’est un hasard, deux fois c’est une coïncidence.

On retrouve la deux notions importante dans la philosophie, à savoir, le hasard et la coïncidence.

On désigne coïncidence l’occurrence simultanée de deux événements jusque là disjoints.

Un exemple classique de coïncidence est de penser à quelqu’un que l’on a pas vu depuis longtemps et que celle-ci nous appelle dans la journée.

Certains y voient un pur hasard tandis que d’autres voient dans ce genre d’événements une coïncidence significative.

On pourrait même parler de superstition pour certains d’entre eux. Le hasard quant à lui est un événement qui se réalise de façon fortuite, c’est-à-dire qui est imprévisible et non nécessaire.

On entend par là que son existence n’est pas comprise dans l’essence, il ne pourrait très bien ne pas exister.

Le hasard est une rencontre de plusieurs chaînes causales, qui a lieu en dehors de toute volonté humaine ou divine.

On peut alors se demander si les coïncidences existent vraiment ou si elles ne sont pas simplement liées à l’interprétation que l’on souhaite leur donner. Premièrement, les pures coïncidences n’existent pas.

La notion de coincidence vient a nous quand nous transitions de l’état passif de l’observation des évènements qui nous entourent à l’etat actif d’interprétation de ceux-ci.

Pendant notre interprétation, nous nous rendons compte qu’ils ont un impact sur nos intérêts, qu’il soit favorable ou non.

Nous essayons alors de leur trouver un sens.

Ces événement ne sont alors plus contingents (qui peut exister ou non), mais nécessaires (qui ne peut pas ne pas exister) et intentionnels.

Si on part du principe que tout ce qui est a une raison d’être, qu’il est donc nécessaire, on sous entend alors qu’il possède une cause.

Si il possède une cause et qu’il est nécessaire il ne peut pas, par définition, être le fruit du hasard.

Il y a donc une explication rationnelle a cette concordance des évènements.

Cette explication pourrait être celle de la coincidence comme manifestation de notre inconscient.

D’après Freud, notre inconscient est la partie la plus basse de notre âme, outre la psychanalyse il est quasiment impossible de comprendre ce qu’il s’y passe.

Cependant, il existe de nombreuses manifestations de celui-ci, comme les rêves qui sont un accomplissement de nos désirs refoulés. C’est-à-dire que nous souhaitons tellement quelque chose qui échappe a notre conscience que celle-ci se manifeste dans notre sommeil, quand notre censure ne peut plus l’empêcher de sortir.

Par exemple, une personne amoureuse d’un amant impossible va souvent rêver d’une relation avec celui-ci ou celle-ci.

On pourrait penser la même chose pour les coïncidences, elles ne sont que des projections mentales de désirs subconscients, autrement dit, des désirs qui se trouvent a la limite de la conscience. Une autre explication de ces dites coïncidences, pourrait être l’interprétation a outrance et une vision erronée du hasard.

Comme nous l’avons dit, le hasard est une rencontre de plusieurs chaînes causales qui a lieu de façon fortuite, en dehors de toute volonté, qu’elle soit humaine ou divine.

A cause de notre vision faussée du hasard, une série d’événements pourrait nous paraître exceptionnelle alors qu’en réalité ce déroulement est parfaitement ordinaire.

On explique cela par le fait que les événements du quotidien sont singuliers et ne sont pas soumis a des lois de probabilités.

En effet selon nous, les événements aléatoires devraient être dispersés de manière égale sans paraître trop évident.

Par exemple la probabilité de tirer a pile ou face est de 50% dans les deux cas.

Sur un grand nombre de tirage, notre logique voudrait qu’à la fin de l’expérience les résultats suivent ce ratio, moitié pile moitié face, et qu’elles soient alternées entre elles sans paraître trop ordonnées.

Pour continuer dans les mathématiques, la mauvaise.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles