Question de réflexion philosophique : Le moi n’est-il que la somme de nos souvenirs ?

« Question de réflexion philosophique : Le moi n’est-il que la somme de nos souvenirs ? «Un homme sans souvenirs est un homme perdu » ( Armand Salacrou dans L'Inconnue d'Arras ) .

Le moi est caractérisé comme sujet pensant d’après le cogito de Descartes qui doute de son existence et du monde qui l’entoure .

Pour fondé une science certaine , il constitue un doute méthodique en doutant de son corps qui lui laisse penser que ce n’est qu’une hallucination puis de douter des vérités générales et mathématiques en pensant que dieux nous trompe pour éviter ce piège Descartes décide décide de suspendre son jugement .

Il finit par conclure que seul la pensée peut nous permettre de certifier de notre existence .

Le moi est unique et correspond à une identité propre , il nous distingue d’autrui .

Ce moi se construit au fil de notre vie .

L’humain retient des images dans le conscient ou l’inconscient de ses expériences passé et présente .

Nous nous demanderons donc si notre personnalité est-elle forgée que par notre mémoire . Chez Locke, ce n’est pas la continuité du corps qui fait l’identité n‘est que la continuité de la conscience, ce qui signifie qu’une même personne peut exister dans différents corps et que l’identité du corps ne garantit pas l’identité de la personne.

Dans un premier temps, John Locke s’attache à définir ce qu’est une personne : il s’agit , selon lui , d’un être pensant qui se reconnaît comme unique à travers la variation de temps et de lieux.

Locke définit le principe selon lequel il n’y a pas de perceptions inconscientes : toute perception est consciente.

Il n’y a pas d’inconscient chez Locke , ainsi il n’y a pas de souvenirs inconscients . Dans ce cadre, la mémoire est la capacité à lier les perceptions passées aux perceptions présentes.

Ce qui fait que je suis une seule et même personne, pour Locke, c’est que je me souviens de mes actions et perceptions passées.

Autrement dit, c’est la mémoire qui fonde l’identité personnelle.

Pour Locke le moi relève de l’identité de la personne , c’est le fil de ma mémoire l’ensemble de mes expériences vécues . Butler critique la vision de Locke qui dit que tous les souvenirs relèvent du conscient comme de l’inconscient forge notre identité .

Dans sa critique , Butler insiste sur la différence entre les souvenirs dont l’on se souvient et les souvenirs restés bloquer dans notre inconscient . Thomas Reid lui aussi critique la thèse de Lock avec l’expérience de pensée de «brave officier » , cette thèse est illustré à travers 3 points marqués dans le temps .

Le premier point.... »