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Quelle conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ?

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« Termes du sujet: HYPOTHÈSE: Proposition posée pour opérer un ensemble de déductions. HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ».

Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. INCONSCIENT Du préfixe privatif in- et de -conscient, d'où « qui n'est pas conscient ». a) Adjectif : ce qui est dépourvu de conscience.

b) Ce qu'on ressent ou perçoit sans en prendre conscience (cf.

les « petites perceptions » de Leibniz).

Nom : chez Freud, l'inconscient est fait de tous les contenus psychiques (pulsions, désirs, souvenirs) qui sont refoulés hors de la conscience, et qui demeurent cependant actifs.

c) Inconscient collectif : désigne, chez Jung, l'ensemble des images et motifs qui symbolisent les instincts fondamentaux de l'homme. • La psychanalyse freudienne accorde une grande importance à l'étude des rêves, des lapsus et des actes manqués, qu'elle considère comme des manifestations travesties de l'inconscient.

• Certains philosophes nient l'existence de l'inconscient.

Alain, par exemple, y voit une dangereuse valorisation de nos pulsions et de nos instincts, tandis que Sartre lui substitue la notion de mauvaise foi. Introduction Le vingtième siècle a connu la naissance d'un concept maintenant phare de la psychanalyse : l'inconscient.

Cette hypothèse induit l'idée d'une face cachée du psychisme de l'homme expliquant certains comportements ambigus et certaines pathologies avérées.

Mais cette hypothèse ne vient pas sans s'opposer à d'autres : si l'homme en acte est en partie caché à lui-même, que dire de sa liberté ? Deux conceptions de l'homme s'opposent donc. 1/ "L'hypothèse de l'inconscient" - Nietzsche. Nietzsche considère que derrière chaque philosophe se cache des vérités refoulées, qui apparaissent à qui examine avec minutie leurs écrits.

Il se base sur ce constat pour appuyer son idée de volonté de puissance. "Longtemps on a considéré la pensée consciente comme la pensée par excellence : maintenant seulement nous commençons à entrevoir le vérité, c'est-à-dire que la plus grande partie de notre activité intellectuelle s'effectue d'une façon inconsciente." - Mais avant, ... Chez Spinoza existe déjà cette idée que la conscience ne recouvre pas totalement le domaine de la pensée, qui serait pré-déterminée par des mécanismes corporels liés à la nature du corps, essentiellement désirant. - Schopenhauer. Tout homme veut vivre et ne sait pas pourquoi.

Cette volonté, qui est le reflet, dans l'homme, d'une plus haute volonté cosmique (que l'on ne peut appréhender) est inconsciente, voire irrationnelle.

La raison, dans cette perspective, n'est qu'un outil utilisé par cette Volonté, à l'insu de l'homme, qui ignore donc les raisons de ses actions. - "L'hypothèse de l'inconscience" : Freud. Pour Freud, l'activité psychique comporte une face cachée, qu'il appelle "l'inconscient". Le comportement de l'homme est régi, en sous main, par une activité psychique inconsciente, qui consiste en l'opposition d'élans, de pulsions, souvent en rapport avec la libido, qu'une autre part de l'inconscient est chargée de refouler, de censurer. Cette censure est toutefois abolie lors des rêves, qui servent en quelques sortes de garde-fou de la psyché humaine.

D'où un moyen de rendre fou un homme : l'empêcher de rêver - c'est une technique de torture psychologique effective. - Quelques citations :. »

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