Prendre son temps, est-ce le perdre ?

« Les termes du sujet 1.

Cherchez différentes significations de l'expression «prendre son temps».

Illustrez-les.

Faites le même exercice avec l'expression «perdre son temps». 2.

À partir de vos exemples précédents, identifiez les cas où les deux expressions sont manifestement synonymes. Identifiez ceux où elles s'opposent. 3.

«Prendre son temps», «perdre son temps» sont deux expressions qui supposent un temps de référence: si on «prend son temps», on pourrait donc aller plus vite.

Si on le «perd», on aurait dû l'employer à autre chose.

En vous appuyant sur des exemples, montrez si la temporalité est appréhendée ici comme un temps objectif ou un sentiment de durée. 4.

Quelle importance faut-il, dans le sujet, accorder au possessif «son»? Jusqu'à quel point la relation au temps et l'appréciation de l'usage qu'on en fait sont-ils une affaire purement personnelle? Montrez que notre notion du temps serait différente si nous ne nous référions pas à un temps collectif.

(Pensez par exemple à la façon dont on mesure le temps et dont on l'organise socialement.) Les présupposés du sujet 5.

L'un des opposés de «perdre son temps» semble être: «gagner du temps».

Est-ce toujours le cas? N'y a-t-il pas des situations où, en «gagnant du temps», on «perd son temps»? Analysez la différence entre un temps purement quantitatif et un temps apprécié de façon qualitative. 6.

Supposer que «prendre son temps» est synonyme de « perdre son temps», c'est donner à cette expression une connotation négative et lui faire désigner des comportements condamnables.

Lesquels? L'expression «prendre son temps» peut également renvoyer à des formes de sagesse.

Lesquelles? 7.

Se prononcer sur le bon ou le mauvais usage du temps, c'est affirmer une certaine conception de l'existence. Montrez, par exemple, que ce que les existentialistes appellent précisément un «pro-jet» suppose un engagement dans le temps et comment, dans ce cadre, on apprécie ce qui est temps perdu et ce qui est temps fécond. Éléments pour une problématique 8.

Apprécier l'usage que chacun fait de son temps suppose des critères permettant d'évaluer les activités humaines et de les hiérarchiser.

Est-il possible de distinguer des critères relatifs (par exemple personnels ou n'appartenant qu'à une communauté humaine donnée) et des critères universels (valant pour tous les hommes)? 9.

Existe-t-il un moment de l'existence (par exemple, la mort avant laquelle rien ne serait décidé; ou bien l'enfance qui serait alors considérée comme décisive pour la suite) par référence auquel on peut décider si on perd (ou si on a perdu) son temps? 10.

Quelle que soit la problématique choisie, il faudra montrer que je ne peux pas vraiment me prononcer sur la valeur de ce que je fais en ne me référant qu'à moi-même.

L'inscription de mes actions dans le temps se fait par référence à des valeurs qui sont partagées avec autrui.

Qu'est ce qui dans l'usage que je fais de mon temps relève bien de mes choix et de ma responsabilité? Qu'est-ce qui ne peut pas y être apprécié sans référence à l'existence d'autrui? Analyse du sujet · Eléments de définition Temps = du latin tempus, « division du temps, période ». Mesure de la durée, obtenue en choisissant comme repère un événement ou en prenant comme unité la durée d'un mouvement régulier et observable. Le temps se présente à nous sous la forme d'un cycle : celui des saisons ou des rythmes biologiques, donc du retour du même.

Mais cette répétition, il est nécessaire de la noter, s'effectue toujours sur fond d'irréversibilité : le temps se symbolise aussi par une flèche et devient alors mouvement même de notre vieillissement, ce qui travaille à notre propre mort. Sous ces deux aspects, sa réalité semble indubitable. Perdre = passer à côté, manquer quelque chose.

Le verbe implique la notion du regret, ou du moins de l'insatisfaction. · Angles d'analyse Il est nécessaire de remarquer le parallélisme qui est clairement établit ici entre « prendre son temps » et « perdre son temps » qui sont deux expressions couramment employées.

On doit. »