Pourquoi penser une société sans Etat ?
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NOM prénom : LAPLUSBELLE lola
Email : [email protected]
Classe : TERMINAL
Peut-il y avoir une société sans État ?
La société se définit comme un ensemble d'individus qui entretiennent entre eux des rapports réglés et qui sont liés
par diverses formes de dépendances réciproques et d'échanges mutuels, ce qui inclut ici les sociétés animales
(ARISTOTE: « L‘homme est un animal politique ») .L’ organisation de la société dans des institutions politique,
économiques, judiciaires, administratives qui relèvent de l’État et qui n’appartiennent qu’aux hommes est-elle donc
indispensable ou même naturelle? Le regroupement des hommes doit il nécessairement s’organiser politiquement?
Sans le pouvoir supérieur d’un État, une société d’hommes est-elle durable? Une première question se pose à nous.
Quelles sont les différences entre un État et une société? Faut il les opposer? Comment les articuler? Quels sont
leurs rapports?
De l’histoire, cette institution qu’est l’État est souvent présentée comme la seule façon possible pour régler les
conflits entre les différents groupe sociaux dans une société donnée.
Comme nous venons de le dire, l’État est une
institution, ce qui revient à dire qu’il a une origine, qu’il y a eu un commencement et une fondation.
Cette fondation
a consisté à produire des concepts reliés entre eux comme dans un système .il s’agissait d’arracher le pouvoir selon
une loi fondamentale, une constitution qui aurait pour principal effet de faire participer tous les citoyens, à la
constitution de l’État par un contrat, et à l’exercice du pouvoir de représentants.
L’État a pour origine une
Constitution c’est-à-dire une loi fondamentale qui garanti les droits des citoyens et réglementes l’exercice du
pouvoir.
Il n’y a plus de maître car dans un État de droit tout le monde obéit à la loi.
Le caractère d’une loi lui est
donnée par la raison , c’est la double universalité: la loi est pour tous (égalité) et par tous (liberté).
Le seul danger ,apparent, serait que l’État oublie son origine et se considère comme propriétaire du pouvoir.
Un tel
État confondrait le rationnel et le raisonnable.
La fin justifierait les moyens (Machiavel) , il deviendrait de plus en
plus complexe avec pour conséquences la tentations de confier la direction des organismes de l’État à , seulement,
des technocrates: on assisterait alors à une sorte de division entre des « grosses tête » et des citoyens dont la
liberté serait méprisée: reflet de la division du travail intellectuel et du travail manuel.
Reste que l’État de droit est la condition de possibilité de la liberté: il remplace le tyran par la loi.
Ce qui légitime un
ordre ce n’est plus une volonté particulière mais la réalisation du bien commun.
Rousseau écrit très justement qu’il
n’y a pas de liberté sans lois et que la liberté suit le sort des lois.
Notons que toutes les critiques contre l’État portent sur un État qui n’est pas une état de droit.
Là encore le droit
naturel (la pitié et la raison) bouscule le droit écrit et pousse à l’amélioration de la constitution.
L’État peut donc
être la meilleure des choses ou la pire: la meilleure des choses chaque fois qu’il règle l’exercise d’un pouvoir partagé,
chaque fois qu’il est raisonnable, et la pire des choses, chaque fois qu’il confond le raisonnable avec le rationnel.
Lorsque l’on jouit de quelque chose on n’en voit que des défauts.
La disparition de l’État a toujours été vécus
comme une catastrophe épouvantable dans les pays qui ont vu se désintégrer leur état.
La fin de l’État doit être cherché dans son origine: la liberté et l’égalité.
Mais la société n’a pas pour principal souci
ces deux valeurs.
De ce fait qu’ est-ce que la société?
Contrairement à l’État ,il est impossible de concevoir un commencement de la société parce que l’homme est
nécessairement un être social et que, avant l’État il y a eu des sociétés non étatiques.
Dans tous les cas, la société
est un groupe d’individus qui travaillent et qui échangent en obéissant à des règles, singulièrement à la prohibition
de l’inceste qui marque bien la règle fondamentale de toute société humaine comme origine de l’échange.
Le lien le plus essentiel dans une société et le lien d’échange: une grande partie de ce que nous sommes s’explique
par la société dans laquelle nous vivons..
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