Philosophie morale et politique CM 5 Malebranche puis Leibniz
Publié le 03/04/2022
Extrait du document
«
Philosophie morale et politique CM 5
Malebranche puis Leibniz
I.
Malebranche
Dans son Traité de la nature et de la grâce, Malebranche distincte volonté,
libre-arbitre et liberté.
Pour lui, la volonté a le bien souverain (Dieu) pour
objet prédéfini.
Le libre-arbitre pervertit la volonté et lui fait rechercher
des biens particuliers, ou simplement lui fait arrêter son désir perpétuel.
Il
explique que l’inquiétude (l’absence de repos) est l’état de l’âme qui
s’arrête sur un bien particulier, fini, alors qu’elle est naturellement
orientée vers un bien infini.
A la différence de Descartes, Malebranche pense que la volonté est infinie
non pas en elle-même, mais par son objet.
En effet, elle n’est pas infinie
en elle-même car elle a besoin de la grâce pour compenser le déséquilibre
dû au pécher originel.
Dans cette conception, la grâce est qualifiée de
médicinale.
Malebranche soutien que le plaisir et la douleur sont des signaux utiles à
la conservation de notre corps ; et qu’il faut bien un instinct à même de
conduire à des choses bonnes a priori, en règle générale.
Si le plaisir et la
douleur cessent d’être des bonnes choses, c’est simplement car elles ne
sont bonnes qu’en règle générale.
II.
Leibniz
Explication du Discours de métaphysique, long d’une vingtaine de pages et qui est
sur moodle.
Leibniz est polymathe et philosophe ; il parle allemand (langue
maternelle), français (langue de la Cour d’Allemagne), et latin (langue
internationale des savants).
Il écrit les Essais de Théodicée et le Discours
de métaphysique directement en Français.
Il invente le calcul différentiel,
qui permet de calculer des surfaces, des mouvements, etc.
; l’important
est que c’est un calcul infinitésimal.
A 40 ans, en 1686, il écrit le Discours de métaphysique, et ce n’est pas un
hasard.
Avant dans l’année en effet, il mène ses Recherches générales sur
l’analyse des notions et des vérités.
Elles donnent la clé pour comprendre
le discours.
L’idée de Leibniz est qu’il n’existe qu’un unique modèle de vérité : toutes
les propositions vraies doivent être de la même forme.
Pour Descartes,
une proposition dans l’entendement n’est pas vraie ou fausse, elle peut
être claire ou obscure, mais seul le jugement est vrai ou faux.
Chez
Leibniz, une proposition en elle-même est vraie ou fausse.
Le sens qu’on
donne ici à proposition vient d’Aristote.
Chez Aristote, la proposition catégorique est un énoncé qui attribue un
prédicat à un sujet.
Le prédicat est ce qui est attribué, donné au sujet.
Il y.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- KANT: «La vraie politique ne peut donc pas faire un pas sans avoir auparavant rendu hommage à la morale...»
- Alain: Politique et morale
- Kant: Politique et morale
- Rousseau: Morale et politique
- Spinoza: Morale et politique