Philosophie: L’homme est-il libre de désirer ?
Publié le 23/04/2025
Extrait du document
«
Sujet : L’homme est-il libre de désirer ?
Introduction
Le désir est une force fondamentale de l’être humain.
Il exprime à la fois un
manque, une tension vers quelque chose que l’on n’a pas, et un élan vital qui
nous pousse à agir.
Dès lors, la question de la liberté du désir est essentielle :
sommes-nous maîtres de ce que nous désirons, ou nos désirs nous dominentils ?
L'homme peut-il vraiment choisir ses désirs, ou est-il condamné à les subir ?
Autrement dit, sommes-nous libres de désirer, ou esclaves de notre
propre nature ?
I.
Le désir, une force naturelle et spontanée, hors de notre contrôle
A.
Le désir naît d’un manque, il s’impose à nous
Le désir est souvent involontaire : je ne décide pas de désirer quelque
chose, je le ressens.
Exemple : Je ne choisis pas de désirer un aliment quand j’ai faim, ou
d’aimer quelqu’un.
B.
Le désir est enraciné dans notre nature sensible
Spinoza : l’homme croit être libre, mais il est en réalité mû par ses désirs
et passions.
« L’homme n’est pas un empire dans un empire », dit Spinoza.
Il n’est pas
indépendant des lois de la nature.
C.
L’influence de l’extérieur
Publicité, société, éducation : beaucoup de nos désirs sont conditionnés.
Rousseau : distingue les désirs naturels et les désirs sociaux (luxes,
envies créées par la société).
⟶ Dans cette perspective, le désir ne nous rend pas libres : il nous
soumet.
II.
Mais l’homme peut apprendre à maîtriser ses désirs
A.
La liberté comme capacité à dire non à certains désirs
Être libre, ce n’est pas tout désirer, c’est choisir ce qu’on désire
vraiment.
Platon : dans le mythe de l’attelage ailé, l’âme est tiraillée entre des
chevaux (les désirs) qu’il faut apprendre à diriger.
B.
L’éducation du désir
Épicure : il faut distinguer les désirs naturels et nécessaires, naturels
non nécessaires, et non naturels et vains.
Le sage épicurien est celui qui calcule ses désirs pour atteindre l’ataraxie....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Platon: L'homme est-il libre de choisir qui il est ?
- Spinoza, Traité théologico-politique: l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni
- « Ces formidables bastions que l'organisation sociale a élevés pour se protéger contre les vieux instincts de liberté [...] ont réussi à faire se retourner tous les instincts de l'homme sauvage, libre et vagabond - contre l'homme lui-même. » Nietzsche, L
- L'homme est-il fait pour être libre ?
- La philosophie, activité libre et désintéressée, est-ce un luxe ?