Philosophie: la notion de monde
Publié le 05/01/2024
Extrait du document
«
la notion de monde s'inscrit au cœur même des questionnements les plus
fondamentaux de la pensée humaine.
Depuis l'aube de la philosophie antique
jusqu'aux réflexions contemporaines, la nature et la signification du monde ont
été des préoccupations centrales pour les penseurs métaphysiciens.
Cette
quête intellectuelle transcende les époques et les cultures, invitant à une
réflexion profonde sur la nature ultime de la réalité et la relation complexe
entre l'individu et son environnement.
Il est légitime de se demander si le le monde existe-t-il par lui même (né du
hasard) ou bien doit-il avoir une cause extérieure à lui-même ? Est-il
nécessaire ou contingent ?
S’il est contingent, comment définir cette cause extérieure ?
Si je suis capable de penser une nature spirituelle extérieure au monde, c’est
qu’il y a en moi quelque chose de spirituel également, autrement dit quelque
chose qui dépasse la matière en moi : un esprit, une âme.
Platon divise la réalité en deux : le monde sensible (visible) et le monde
intelligible.
Le monde sensible se divise entre le monde des images et
représentations, et le monde réel.
Et le monde intelligible se divise à son tour
entre le monde des idées mathématiques, et le monde des essences, que
Platon appelle les Idées.Ces Idées sont donc les essences parfaites,
immatérielles, éternelles et immuables de tout ce qui existe dans le monde
visible.
Ce sont les archétypes de la réalité, d’après lesquels sont formés les
objets du monde sensible.
Ce sont les formes intelligibles de toutes choses.
Ces essences sont donc comme extérieures au monde sensible, qui tire son
être d’elles comme un pale reflet.
La matière est dégradation de l’être.
(Chez l’homme, le corps est mauvais :
une prison pour l’âme).Platon considère que le monde des Idées à plus de
réalité que le monde que nous connaissons.
Or, ce monde n’existe pas
ontologiquement.
Aristote reproche à Platon de donner de la substance aux
Idées, alors qu’elles n’en ont pas
Nous pouvons nous questionner alors sur les catégories de mon esprit qui me
permettent de penser le monde physique, sont elles immuables, invariables
(Kant) ou est ce que ces catégories ne vont pas varier avec le temps ?
Sachant que la manière dont une époque comprend le fonctionnement de
l’esprit n’est pas la même manière en fonction de l'époque.
les idées cosmologiques sont des idées méta qui suppose que la raison
dépasse de manière
totale les limites de l'expérience , un entendement fini ne pourra jamais faire
l'expéreicne du monde.
L'idée que le monde est la totalité des compossibles
est une définition totalement métaphysique.
Du point de vue d'un
entendement fini il est impossible de faire l'expérience du monde.
De ce fait
y’a -t-il des sentiments qui me permettent d'appréhender le monde comme un
tout ? Oui par exemple le sentiment océanique.
Avec Kant, la méta voit son domaine d'investigation se réduire, la méta
désormais, doit être concu comme une philosophie transcendantale = qui
étudie les conditions de possibilités de l'expérience sensible.
Cela va avoir des
conséquences radicales sur la méta, Leibniz lui, ne s'interrogeait pas sur les
conditions de possibilité pour un entendement fini, mais pour un entendement
divin.
A travers l'entendement divin leibnizien, il était possible de parvenir à la
connaissance du monde, la question méta de la cosmologie est fondamentale
chez Leibniz .
Selon lui le Monde désigne ensemble de tout les compossibles
qui ont été choisis par dieu selon le principe de l'harmonie.théorie du monde
chez Leibniz, 1ère partie paragraphe 8 = « j'appelle monde, toute la suite et
toute la collection de choses existantes afin qu'on ne disse ppoint que plusieurs
mondes puissent exister en différents temps et différents lieux.
»
On peut se demander Comment s'opère la création du meilleur des mondes ?
Monadologie paragraphe 47 : Les monades sont créées par une opération de
fulguration.
Dieu produit le monde par une manière d'émanation (rayons du soleil).
Par une
manière d’émanation comme nous produisons nos pensées.
De même que
l'homme produit des pensées Dieu créer des monade.
Comment s'opère l'acte de création ? Si dieu trouve bon de rendre sa pensée
effective il décide que la vue que cette monade a sur le monde mérite
d’exister.
Il y a une corrélation entre la tendance d'un possible à passer à l'existence et
la tendance d'une pensée à clarifier ses perceptions.
Au contraire pour kant, du point de vue de la philo transcendentale, il n’y a
plus de cosmologie, le monde n’est plus un objet de connaissance,mais une
certaine idée de la raison.
Avec Kant, le monde et le sujet on disparu.
L'individualité du sujet a été
pulvérisé.
Du pov d'un entendement fini, le monde cesse d'être un objet de connaissance
il designer plutôt une série infinie de causes et d'effets.
Et qu'est ce qui est
fondamentale, l’idée de monde est comparable a l’idée de totalité de Leibniz
ainsi le monde devrait être appréhender comme un tout.
On comprend désormais pourquoi heideger disait que le monde ne pouvait
être un objet de connaissance (conception kantienne) mais le monde ne peut
pas non plus être saisi dans sa totalité mis a part a travers un sentiment.
On
ne peut plus penser la totalité du monde on se contente de l'éprouver.
Sentiment métaphysique permet de se substituer à
l'objectif et d'appréhender le monde comme un objet de connaissance.
Monde chez Kant désigne une idée de la raison.
(kant, formule une théorie des
idées, relation avec la théorie des idées chez Platon).
Le Monde n'est plus un
objet de connaissance mais une certaine idée de la raison.
Donc, concept de
l'entendement qui portent sur des objets d’expérience s’oppose dès lors à une
idée de la raison (n'ont pas d'objets).
Kant formule une définition de l’idée « J'entends par idée un concept
nécessaire de la raison auquel aucun objet qui lui corresponde ne peut lui être
donné dans les sens .
» Monde, pas un objet de connaissance ni d'expérience.
Si il n'y a pas une exp sensible du monde, il y a une expérience sentimentale
du monde.
Pourquoi la raison ne peut pas ne pas former des concepts qui n'ont pas
d'objet ? car notre esprit à une disposition naturelle à la métaphysique.
Si on essaye a présent de faire de la méta, de faire du monde un objet de
connaissance, et bien nous allons nous confronter aux fameuses antinomies
(contradictions), lorsque la raison essaye de connaitre le monde, elle fait face à
des contradictions.
deux exemples d'antinomies, donc,
première antinomie, puis je dire que le monde a eu un commencement dans le
temps ?
Thèse a : le monde est un résultat d'un acte de création.
thèse b, le monde a toujours exister n'a pas été créer il précédait même la
création.
Nous assistons la à la fameuse antinomie des idées cosmologiques.
On ne peut
pas alléguer une expérience qui permettrait de trancher entre ces deux
thèses.
La métaphysique scolaire classique s'est donc empêtrer dans des
contradictions insurmontables.
antinomie de la raison pure, lié à la
confrontation des idées cosmologiques.
deuxième antinomie, savoir si le monde est limité dans l'espace, ou si l'univers
est infini.
Hegel va commencer sa réflexion à partir de ces antinomies.
la dialectique de
la raison pure, la raison dans son élan naturelle devient prisonnière de
contradiction indépassable.
Donc, essayons de faire une petite remarque, quel est le problème que l'on
pourrait objecter à Kant ? Il n'y a pas de cosmologie empirique chez Kant,
l'idée de monde ne peut pas être l'objet d'une expérience scientifique.
l’Idée de
monde est un principe qui n'est pas constitutif de l'expérience mais régulateur
(= fait poursuivre et étendre l’experience le plus loin possible et d'après lequel
aucune limite empirique ne doit avoir la valeur d'une limite absolue).
l’idée de monde serait alors principe régulateur.
Avec kant le monde devient une nature et l’esprit une puissance qui met en
ordre cette nature, de même que l'harmonie du monde est détruit pour un
ensemble mécanisé.
L’entendement est fini et impose un ordre à la nature pour
le connaitre.
Conséquence de cette destruction du monde, si on revient à Lei, chez lei le
monde est pensé par dieu selon le principe du meilleur, il poursuit une fin, la
monade est capable de découvrir la finalité du monde.
En comparaison avec
kant....
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