Aide en Philo

Philosopher est-ce apprendre à se connaître ?

Extrait du document

L’acte de philosopher amène donc à une étude sur nous-mêmes, à une meilleure connaissance de notre être. Comme  Aristote qui, dans sa Métaphysique affirme que « tous les hommes désirent savoir ». L’homme veut savoir qui il est, le monde, développer les sciences ainsi que vivre en société.

  Cependant le doute peut apparaître quand Paul Claudel déclare que « Rien ne me paraît plus faux que la maxime socratique : Connais-toi toi-même. Le vrai moyen de connaissance serait plutôt : Oublie-toi toi-même. »

 

 

« La philosophie est enseignée depuis des siècles.

Elle est le domaine de la culture constitué par un ensemble d'interrogations, de réflexions et de recherches à caractère rationnel menées depuis l'Antiquité grecque sur l'être, les causes, les valeurs, … et mettant en jeu, dans la diversité des voies empruntées et des réponses retenue, le rapport de l'homme au monde et à son propre savoir ; c'est-àdire la sagesse du savoir.

Mais en l'étudiant, ou en philosophant de manière inconsciente permet-elle une meilleure connaissance de soi ? D'avoir donc une idée juste de soi-même et de ses possibilités. Cependant il faudra rappeler tout d'abord ce qu'est la philosophie pour enfin voir si elle nous aide à élaborer un apprentissage de nous-mêmes. Il faut donc d'abord savoir en quoi consiste la philosophie, ainsi que la recherche philosophique et de montrer que tous les hommes y ont accès. I.

La philosophie et la recherche philosophique La philosophie est un amour de la sagesse, une manière d'être et de se conduire ou un désir du savoir.

C'est la recherche de la vérité.

La philosophie permet donc l'accès à une connaissance universelle, on peut même dire à la sagesse.

De plus il existe aussi la recherche philosophique.

Cette dernière ne donne pas de consigne à suivre, de règles, mais éclaire l'action sous un jour différent. C'est une sorte de quête de vérité et de sens.

Philosopher c'est aussi se connaître, chercher à saisir ce que l'on est en nous-mêmes, en quelque sorte une quête de notre intérieur. Chacun a accès à la philosophie.

Elle n'est pas propre aux savants spécialisés ou aux philosophes professionnels.

Dans ses Cahiers de prison, Gramsci dit « la philosophie est contenue dans la religion populaire, et donc également dans tout le système de croyances, de superstitions, d'opinions, de façon de voir et d'agir », donc la personnalité de chacun, « qui se manifestent dans ce qu'on appelle généralement le « folklore ».

En plus de cet accès universel, tous les hommes sont philosophes.

Même s'ils n'élaborent pas forcément une conception critique du monde, mais une sur leur vie, sur un évènement passé ou présent.

C'est ce que l'on nomme la philosophie spontanée. Si tout le monde a accès à la philosophie, chacun peut donc se servir de la philosophie afin d'apprendre à se connaître. II.

Un apprentissage de nous-mêmes. En philosophant cela permet de mieux se connaître, ses réactions par rapport aux autres, ses envies, etc.… De plus la philosophie aide aussi à s'améliorer, à s'enrichir. La conscience est la connaissance intuitive, réflexive ou immédiate que chacun a sur son existence.

Selon Hegel, le propre de l'homme est conscient de lui et de sa dignité.

Il diffère de l'animal qui ne vit jamais que selon ses instincts.

Le « je pense donc je suis » de Descartes le prouve : il prend conscience de son existence et se connaît lui-même.

La conscience maintient l'unité et la cohésion du sujet.

Le sujet regarde en lui-même comme dans un miroir et découvre plus qu'il ne croyait avoir.

Dans le Premier Alcibiade de Platon, Socrate dit que « c'est donc en regardant Dieu que nous trouverons le plus beau miroir des choses humaines pour reconnaître la vertu de l'âme, et c'est ainsi que nous pourrons le mieux nous voir et nous connaître nous-mêmes.

» Tout au long de ce dialogue, Socrate va apprendre à se connaître, tel un « œil qui regarde un autre œil et qui se fixe sur ce qu'il y a de meilleur en lui, ce par quoi il voit, peut ainsi se voir lui-même.

» Dans Cahiers de prison, Russel demande s'il « est préférable d'élaborer sa propre conception du monde de façon consciente et critique et ainsi (…) d'être le guide de soi-même au lieu d'accepter passivement et lâchement que le sceau soit mis de l'extérieur à notre propre personnalité ? » Donc grâce à la philosophie on se construit nous-mêmes et ce n'est donc pas l'extérieur qui nous façonne, telle la société qui souhaite qu'on soit d'une certaine façon, en effaçant notre personnalité.

Elle apprend à nous connaître et à être mieux.

Russel déclare, dans les Problèmes de philosophie, que « la philosophie mérité d'être étudiée (…) pour la valeur des questions elles-mêmes, en effet, ces questions, notre conception du possible, enrichissent notre imagination intellectuelle.

» La philosophie nous permet d'avoir l'esprit plus ouvert sur ce qui nous entoure.

Ceci est repris dans le Phédon.

Les choses que nous savons engagent une recherche intérieure qui amène à l'élargissement de la vie, à des vies antérieures. L'acte de philosopher amène donc à une étude sur nous-mêmes, à une meilleure connaissance de notre être.

Comme Aristote qui, dans sa Métaphysique affirme que « tous les hommes désirent savoir ».

L'homme veut savoir qui il est, le monde, développer les sciences ainsi que vivre en société. Cependant le doute peut apparaître quand Paul Claudel déclare que « Rien ne me paraît plus faux que la maxime socratique : Connais-toi toi-même.

Le vrai moyen de connaissance serait plutôt : Oublie-toi toi-même.

». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles