Peut-on vivre sans la musique ?
Extrait du document
«
La musique demeura l'objet de questionnement des plus grands philosophes pour
de multiples raisons.
Pourquoi réfléchir à la musique? Parce qu'elle a un effet direct sur
les émotions et les états d'âme de l'individu.
Elle nous parle, nous choque, nous
émerveille.
Or, certains philosophes se sont intéressés aux bienfaits de la musique sur
l'Homme.
Elle semble être un prolongement divin qui a la possibilité de nous guider vers
la vertu, et même de nous tirer du vice.
Ce court texte a pour objet de cerner le
questionnement suivant: « comment l'éducation musicale peut-elle contribuer à la
formation morale? ».
Pour y répondre, le texte sera divisé en trois aspects: l'importance
du jeu, l'essor de l'imagination, et le guide de la vertu.
De prime abord, il est essentiel de préciser l'importance de la place qu'occupe le
jeu dans l'éducation infantile.
En effet, le jeu est accompagné de deux états clés: le plaisir
et la détente.
Or, il va de soi que l'éducation de l'enfant est nécessaire s'il veut vivre une
vie bonne.
Platon était lui-même d'avis que l'éducation était la source du bonheur des
hommes.
Si l'apprentissage est synonyme de peine et de fatigue, il faut « recourir aux
jeux pendant notre labeur (...) en s'en servant à titre de remède.
»1.
Effectivement, si la
fin de l'Homme est d'être heureux et que cette activité doit être accomplie par l'éducation,
la musique permet à l'enfant de ne pas sombrer dans la peine et la fatigue qu'elle lui
procure et de relâcher son âme entre les intervalles d'apprentissage.
Aussi, la musique revêt une importance sans égal dans le développement
imaginatif de l'enfant.
Cette imagination nécessite d'être développée puisqu'elle permet à
la jeunesse d'apporter des actions novatrices suivant le regard différent qu'ils ont du
monde à l'endroit de fondements dépassés de leur société.
La musique favorise cet essor,
elle nourrit leur esprit et permet d'éviter que les enfants soient élevés « dans le seul
dessein qu'ils s'adaptent au monde présent, fût-il corrompu.»2.
1 Aristote, Les politiques, trad.
P.
Pellegrin, Paris, GF-Flammarion, 1990, livre VI I I, c.
1 à 7, p.
1
517-545..
»
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