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Peut-on soumettre la réalité humaine au calcul ?

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« Définition des termes du sujet: Réalité / Réel : Réalité: * Caractère de ce qui a une existence concrète, par opposition aux apparences, aux illusions ou aux fictions de notre imagination. * Ensemble des choses et des faits réels. Réel: * Comme adjectif : qui existe effectivement, et pas seulement à titre d'idée, de représentation ou de mot (exemple : un pouvoir réel). * Comme nom : l'ensemble des choses qui existent, le monde extérieur (synonyme : réalité). Soumettre: obéir, se plier. Approche problématique La réalité humaine est une idée de notre perception consciente du monde qui nous entoure.

Nous concevons la réalité comme ce qui nous englobe, ce qui est concret ce qui nous touche.

Le monde sensible est ce à quoi l'homme a accès, autrui et la nature. Le progrès humain se base sur l'avancée de la connaissance de la nature.

Ce savoir se veut scientifique afin de poser les bases rationnelles de la connaissance des hommes sur leur environnement.

Notre réalité se base sur le concret, nous devons effectuer des calcules mathématiques pour établir des mesures, des grandeurs, des rapports arithmétiques.

Les mathématiques nous sont utiles voire nécessaires pour posséder des sciences exactes.

« La Nature est écrite en langage mathématique » d'après Galilée.

Peut on donc concevoir que tout ce à quoi nous avons accès obéit à des règles calculables ôtant ainsi toute imprévisibilité? Les sciences paraissent être une preuve de cette tentative de l'homme à tout calculer.

Si on pose des règles elles obéissent forcément à des calculs, car le calcul est une règle de nécessité, cela signifie que l'on peut prévoir tout ce qui arrivera en se basant sur des constations.

L'homme devient il alors une sorte de devin scientifique ? Certes la science permets d'expliquer et même parfois de prévoir certains évènements naturels.

Cependant l'homme ne fait il pas lui même partie de cette réalité? Si l'on admet l'homme comme un ensemble démographique, on peut faire des calculs sur sa progression mais au niveau individuel il est une conscience et un psychisme complexe que même la psychanalyse la plus poussée ne peut englober dans sa totalité.

L'inconscient lui même est un fonctionnement obscur à nous mêmes on ne peut donc lui imposer des prévisions, encore moins des calculs. Il faudra donc discerner l'idée de réalité humaine comme l'accès de l'homme au monde sensible, et donc à sa maîtrise de la science pour établir des calculs sur la nature et d'un autre coté il faudra distinguer dans cette réalité la complexité de l'homme qui peut échapper à nos concepts scientifiques.

De plus, d'après Platon, la réalité comme monde intelligible se trouve dans le monde des idées, et donc dans ce cas comment concevoir la rationalité du calcul sur l'abstraction totale des idées? Ou comme Parménide devons nous admettre que ce qui est pour toujours et donc potentiellement accessible et donc obéissant à des règles? La réalité n'est elle pas dans ce cas ce qui nous est accessible est donc ce que nous pouvons interpréter par des calculs? Lectures utiles Platon, République Parménide, Poème Textes utiles David Hume Le soleil ne se lèvera pas demain, cette proposition n'est pas moins intelligible et elle n'implique pas plus contradiction que l'affirmation : il se lèvera.

Nous tenterions donc en vain d'en démontrer la fausseté.

Si elle était démonstrativement fausse, elle impliquerait contradiction et l'esprit ne pourrait jamais la concevoir distinctement. C'est donc peut-être un sujet digne d'éveiller la curiosité que de rechercher quelle est la nature de cette évidence qui nous assure de la réalité d'une existence et d'un fait au-delà du témoignage actuel des sens ou des rapports de notre mémoire.

[...] Tous les raisonnements sur les faits paraissent se fonder sur la relation de la cause à l'effet. C'est au moyen de cette seule relation que nous dépassons l'évidence de notre mémoire et de nos sens.

Si donc nous désirons nous satisfaire au sujet de la nature de l'évidence qui nous donne la certitude des faits, il faut que nous recherchions comment nous arrivons à la connaissance de la cause et de l'effet.

J'oserai affirmer, comme une proposition générale qui n'admet pas d'exception, que la connaissance de cette relation ne s'obtient, en aucun cas, par des raisonnements a priori ; mais qu'elle naît entièrement de l'expérience quand nous trouvons que des objets particuliers sont en conjonction constante l'un avec l'autre Parménide Il nous reste un seul chemin à parcourir : l'Être est.

Et il y a une foule de signes que l'Être est incréé, impérissable, car seul il est complet, immobile et éternel.

On ne peut dire qu'il a été ou qu'il sera, puisqu'il est à la fois tout entier. »

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