Peut on penser sans conscience ?
Publié le 30/12/2022
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Axel Charbonneau T°A
DISSERTATION PHILOSOPHIE N°1
Peut-on penser sans conscience ?
Peter Weir écrit en 1998, The Truman Show, célèbre film à consonnances dramatiques
et dystopiques.
Cette œuvre reflète de façon claire le processus d’éveil de la conscience, à
travers Truman, personnage qu’incarne Jim Carrey.
Il semble à première vue qu’il est possible
de penser sans conscience.
En effet, la pensée qu’elle soit consciente ou non dégage toujours
un sens ; qu’il soit celui d’une pensée qui ne s’offre pas immédiatement à la conscience ne
veut pas dire que cette pensée n’en a pas un.
Par exemple lorsque l’on rêve, nous continuons
de penser dans un état d’inconscient, soit, un état dépourvu de conscience.
Pourtant le seul fait
de penser nous impose une réflexion qui elle, nous demande une certaine connaissance, or la
conscience est lié à la connaissance.
Le terme « penser » vient du latin phronesis et définit la
sagesse et la raison d’un individu, quand a la « conscience », elle provient de conscientia et
signifie le savoir ou la connaissance avec.
D’ailleurs, la conscience est ici marqué par la
préposition « sans » qui exprime le manque ou la privation.
On peut donc se dire que la
conscience représente un indispensable pour la pensée.
Aussi, le savoir et la sagesse sont des
synonymes, les deux idées sont donc fondamentalement liées.
Ainsi cette réflexion nous
amène à l’interrogation suivante : peut-on penser sans conscience, si nous somme dirigés par
notre inconscient ? Dans un premier temps nous pourrons nous demander les raisons pour
lesquelles il semble que nous soyons dirigés par notre inconscient puis nous analyserons par
quels procédés « l’être » est substitut de la conscience enfin nous verrons la conscience
comme lieu d’ouverture vers la connaissances.
En premier lieu, on peut se questionner sur les raisons pour lesquelles nous serions dirigés par
notre inconscient; par inconscient on entend ici, la privation permanente ou momentanée de la
conscience.
D’abord, on peut dire qu’il est possible de penser sans conscience car le rêve est un
échappatoire a la conscience.
Autrement dit, la conscience n’a pas d’emprises sur le rêve,
celui-ci échappe donc à la conscience.
D’après Freud, le rêve n’est rien d’autre qu’une
expression des pensées inconscientes.
Les rêves sont donc insaisissables à la conscience.
A
propos d’échappatoire de la conscience, on peut montrer que lorsque l’on rêve, nous sommes
dans un état de sommeil, nous n’avons pas la conscience d’être éveillé, le rêve est donc ici un
élément de l’inconscient qui n’appartient pas au domaine de la conscience.
Cela permettra
alors d’introduire la notion de « pensées de rêves », qu’emploi Sigmund Freud dans son
œuvre L’interprétation de rêve en 1899.
De plus, on peut penser que la conscience est la représentation psychique d’un barrage
Axel Charbonneau T°A
DISSERTATION PHILOSOPHIE N°1
vers la liberté de l’homme.
En d’autres termes, la liberté de l’homme est ici freiné par la
conscience, elle restreint l’homme dans ses actions au quotidien et même à travers ses
pensées.
En effet, lorsque l’on a conscience de quelque chose, on se rend compte d’une
certaine vérité, cela nous influence donc dans nos choix de vies ou nos manières de penser.
Par exemple, lorsque l’on est conscient d’être devenu une personne âgée, on se limite dans les
activités sportives ou encore dans la manière de s’alimenter.
Nous sommes donc, tout au
cours de notre existence influencé par cette conscience qui d’une certaine manière nous
manipule et nous éloigne d’une liberté pure.
D’ailleurs, le philosophe Plotin, illustre bien cette
idée dans son Traité 46 en 260 après J-C.
Selon lui, lorsque des actions ne sont pas
accompagnés de conscience, elles sont alors pures, davantage actives et vivent davantage.
Toutefois, la gouvernance de l’homme par son
inconscient n’est pas le seul facteur qui permettrait d’affirmer que l’homme ne peut penser
sans conscience, au lieu de percevoir la conscience comme une frontière vers la liberté, et
comme nous ne pouvons la supprimer, il serait mieux de la remplacer.
Ensuite, on pourrait se dire que l’on peut penser sans conscience car cette dernière n’est pas
ancré dans l’homme a jamais, on peut la remplacer, c’est le cas avec l’être qui peut devenir
substitut de la conscience.
Par substitut, il est ici évoqué le phénomène de remplacement, le
fait de changer une chose par une autre.
D’abord, on peut penser que l’être est substitut de ma conscience car ils
possèdent des similitudes entre eux.
Dit autrement, l’être détient certaines concordances avec
la conscience, ce qui lui permet de s’inscrire comme un modèle de remplacement de cette
dernière.
En effet, selon Descartes l’être et la conscience coïncident, c’est d’autant plus vrai
lorsque l’on réalise qu’au moment où on s’accepte à part entière, au moment où l’on prend
conscience que l’on est nous-même, à ce....
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