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Peut-on penser l'histoire sans affirmer la liberté humaine ?

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« VOCABULAIRE: SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence. HISTOIRE: Ce mot désigne soit le devenir, l'évolution des individus et des sociétés (allemand Geschichte), soit l'étude scientifique de ce devenir (allemand Historie). LIBERTÉ: Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre.

Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité.

S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage.

État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison. POUR DÉMARRER Est-il possible et légitime d'accéder à une connaissance élaborée, de connaître par concepts et de juger l'histoire, c'est-à-dire le devenir de l'humanité, mais aussi l'enquête sur cette dernière, sans énoncer positivement l'autodétermination humaine ? Ce sujet vous demande, en filigrane, si c'est l'homme qui crée l'histoire ou si elle s'impose à lui. CONSEILS PRATIQUES Histoire relève d'une compréhension double.

Notez avec précision ces significations et référez-vous à une autonomie fondamentale de l'homme au sein du devenir historique.

Un sujet classique qui exige des définitions précises pour être bien traité. BIBLIOGRAPHIE HEGEL, La raison dans l'histoire, 10/18, UGE.

KANT, Philosophie de l'histoire, Aubier. Peut-on concevoir une histoire qui soit la négation de la liberté ? Serait-il encore légitime de parler d'histoire ? Autrement dit, le postulat de la liberté humaine est-il la condition si ne qua non de l'histoire, condition sans laquelle on ne pourrait parler d'histoire ? Si l'histoire ne suppose pas la liberté humaine, s'il peut y avoir une histoire sans que l'homme en soit auteur ou acteur, alors s'agit-il encore au sens strict d'une histoire ? Ainsi, quand on se réfère à Dieu, au destin, à la fatalité pour penser le devenir historique des hommes, pense-t-on réellement l'histoire ? N'y at-il pas histoire parce que précisément l'homme est lui-même libre et imprévisible, et qu'il modifie constamment le monde, les données, qu'il agit sans arrêt sur le cours de l'histoire ? D'autre part, si l'homme n'est pas libre, y a-t-il encore une histoire ? Ce sujet demande donc de bien définir la liberté humaine : comment est-elle affirmée par l'histoire ? L'histoire se déterminerait-elle sans que l'homme ait aucune possibilité d'agir sur son cours ? L'histoire est-elle indépendante des intentions humaines ? Ne peut-on pas dire que l'homme affirme sa liberté à travers l'histoire ? POUR DÉMARRER Un intitulé sur l'application possible de la connaissance historique.

Peut-elle nous permettre de progresser, de mieux maîtriser notre destin ? Y a-t-il des « leçons de l'histoire» ? Conseils pratiques Construisez un plan dialectique en vous demandant si l'on peut transposer dans le présent les situations du passé. La connaissance introduit-elle Ici à une pratique ? Répondez à ce problème.

Souvenez-vous des mots de Valéry: l'histoire n'enseigne rigoureusement rien... Bibliographie R.

ARON, Introduction à la philosophie de l'histoire, NRF-Gallimard. HEGEL, La raison dans l'histoire, 10/18-UGE.; Leçons sur la philosophie de l'histoire, Vrin. P.

VALÉRY, Regards sur le monde actuel, in Pléiade, NRF, tome Il. Peut-on tirer des leçons de l'histoire ? Introduction S'il est recommandé au nom de ce qu'il est convenu d'appeler le « devoir de mémoire » de « tirer des leçons de. »

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