Peut-on parler pour parler ?
Publié le 07/02/2023
Extrait du document
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Dissertation facultative.
Peut-on parler pour parler ?
Selon l’expression, certaines personnes « parlent pour parler ».
Nous pouvons parler pour
plusieurs choses ; quand nous sommes enfants, nous apprenons à parler afin de communiquer nos
besoins ainsi que nos envies, en grandissant, on utilise la parole à des fins plus développés comme
l’expression d’un opinion, aborder de sujets plus cérébraux que la simple expression de nos besoins.
Ainsi, il semblerait que lorsque nous prenons la parole, que ce soit pour l’expression de sujets
simples ou pour traiter de sujets plus complexes, parler relève toujours d’une raison précise.
Nous pouvons alors nous poser la question ; pouvons nous parler pour parler, sans but précis ?
Dans un premier temps, nous allons voir comment parler pour parler semble possible, ensuite nous
verrons qu’il semble pourtant difficile de concevoir cette idée, enfin, nous verrons que c’est une
expression qui porte à confusion et qui semble finalement dépendre du point de vue de chacun sur
une situation précise.
L’action de parler semble tout d’abord relever d’un besoin de communication, un besoin
utile pour survivre il y a de cela plusieurs milliers d’années.
Au fil du temps, parler est devenue une
action plus naturelle afin de communiquer, non plus sur les dangers environnants mais sur des sujets
plus superficiels comme la couleur du ciel ou de telle ou telle fleur par exemple.
A présent, l’action
de parler et ancrée dans le quotidien d’une majorité d’êtres humains, mais nous arrive-t-il de parler
simplement pour parler ? Sans aucun but précis ? Il semble que cela arrive à tout le monde ou
presque ; en effet, parler sans but de communiquer une information, une opinion… est relativement
plaisant, on ne se prend pas la tête sur des sujets complexes et cérébraux.
Quand on parle pour
parler, que ce soit lors d’une discution à plusieurs ou avec soi même, on peut se vider la tête, et juste
dire tout ce qui en sort, sans filtres.
Discuter avec quelqu’un sans filtres, sans prise de tête, peut-être
une action très plaisante et revigorante, elle permet de se ressourcer en lâchant prise et en limitant
l’action cérébrale un moment afin de me la reprendre après.
Lors d’une discution où l’on « parle
pour parler », la conversation est partiellement ou entièrement creuse et vide de réflexion, souvent
décousue elle ne suit pas une logique, on parle de ce qui nous vient au fur et à mesure, sans se
concentrer à tenir un même sujet jusqu’à ce que ce dernier soit abouti.
Cependant, malgré l’aspect décousu de ces conversations, il semblerait que toute discution révèle
un besoin ou un but, même imprécis.
En ce sens, l’expression « parler pour parler » ne semble pas
pouvoir être imaginé.
Parler révèle un besoin de communication, de ce fait, même si nous communiquons « pour
ne rien dire », autrement dit « parler pour parler », nous exprimons ainsi un besoin de
communiquer, avec nous même ou avec les autres.
Le simple fait de parler montre le besoin
d’exprimer ses sentiments, ses opinions, ses doutes, ses craintes, ses joies, ses peines… même si
nous n’en avons pas l’impression, parler révèle lui même un besoin, seuls quelques personnes
(mise à part les personnes muettes ) ont fait vœux de silence et vivent ainsi par choix et par
convictions, ces personnes ne communiquent plus du tout par la parole.
Pour toute personne n’ayant
pas fait vœux de silence ou n’étant pas muette, parler est un besoin dont on ne semble pas pouvoir
se passer, en effet, c’est un moyen de s’exprimer, de « se faire entendre », de donner son avis.
La
parole orale aura toujours plus de poids que des paroles écrites.
Ainsi, « parler pour parler » semble
impossible ; à moins de délirer et de sortir des mots les uns à la suite des autres qui n’ont aucun lien....
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