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Peut-on être Homme sans être citoyen ?

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« Problématique Être citoyen c'est être libre s'exercer ses droits et ses devoirs, c'est être soumis aux lois de l'État où l'on vit à défaut de lois universellement appliquées.

Ainsi, se demander si être un homme c'est possible sans être citoyen c'est se demander si on peut se qualifier de ce nom d'être moral sans avoir à obéir aux lois.

Peut on se dire homme sans considérer ses devoirs de citoyen? L'homme comme être moral n'est il pas forcément homme comme être de droits? L'homme peut il se penser hors de la législation collective? PLAN I.

L'homme, animal politique Penser l'homme hors de la société c'est oublier qu'il est homme.

Pour Aristote, l'homme est un animal politique on ne peut le concevoir hors de la collectivité sinon il est un monstre ou un animal, l'homme se reconnaît en autrui, il est une liberté parmi d'autres et a besoin d'une législations qui les régulent entre elles. II.

L'homme, sujet moral libre Être homme, sujet moral, serait-il une prémisse qui permettrait de choisir d'être un citoyen ou non? Être citoyen ne nécessite t il pas d'abord d'être un homme doté d'une morale et d'une conscience ainsi qu'une faculté de juger pour pouvoir établie une relation interactionnelle entre les hommes et reconnaître à chacune sa propre liberté? III.

Être un citoyen c'est être un homme parmi les hommes On choisit donc d'être citoyen pour pouvoir vivre parmi les autres.

On est donc homme avant d'être citoyen mais on le devient par nécessité.

Ainsi être un homme c'est exercer une liberté individuelle mais par la présence d'autre libertés individuelles je dois revendiquer un droit et dès que ce droit est revendiqué je suis un citoyen.

Le droit est ce qui me permet d'être libre, ma nature d'homme me permet également d'être libre.

Ainsi, n'avons nous pas besoin d'être un citoyen pour pouvoir être un homme pleinement accompli? Lectures utiles Hobbes, Du citoyen Spinoza, Traité politique Rousseau, Du contrat social Kant, Critique du jugement Textes utiles " Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme.

Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.

" > Déclaration des droits de l'homme et du citoyen « De quoi fait profession le citoyen ? De n'avoir aucun intérêt personnel, de ne jamais délibérer comme s'il était isolé, mais d'agir comme le feraient la main ou le pied s'ils pouvaient raisonner et comprendre l'ordre de la nature : ils n'auraient jamais ni aspiration ni désir sans les rapporter au tout.

» Épictète « Hors de la société civile, chacun jouit d'une liberté très entière, mais qui est infructueuse, parce que, comme elle donne le privilège de faire tout ce que bon nous semble, aussi laisse-t-elle aux autres la puissance de nous faire souffrir tout ce qu'il leur plaît.

» Hobbes "L'homme n'est pas enfermé en lui même, mais présent toujours dans un univers humain, et c'est ce que nous appelons l'humanisme existentialiste...

Nous montrons que ça n'est pas en se retournant vers lui, mais toujours en cherchant hors de lui un but qui est telle libération, telle réalisation particulière, que l'homme se réalisera précisément comme humain." Sartre Platon L'Étrange.

- Si après avoir édicté des lois écrites ou non écrites sur le juste et l'injuste, le beau et le laid, le bien et le mal, pour les troupeaux d'hommes qui se gouvernent dans leurs cités respectives conformément aux lois écrites, si, dis-je, celui qui a formulé ces lois avec art, ou tout autre pareil à lui se représente un jour, il lui serait interdit de les remplacer par d'autres t Est-ce qu'une telle interdiction ne paraîtrait pas réellement tout aussi ridicule dans ce cas que dans l'autre ? [...] Si un médecin qui entend bien son métier, au lieu d'user de persuasion, contraint son malade, enfant ou homme fait, ou femme, à suivre un meilleur traitement, en dépit des préceptes écrits, quel nom donnera-t-on à une telle violence ? Tout autre nom, n'est-ce pas ? que celui dont on appelle la faute contre l'art, l'erreur fatale à la santé.

Et le patient ainsi traité aurait le droit de tout dire sur son cas, sauf qu'il a été soumis par les médecins qui lui ont fait violence à un traitement nuisible à sa santé et contraire à l'art.

[...] Mais qu'est-ce que nous appelons erreur dans l'art politique ? N'est-ce pas la malhonnêteté, la méchanceté et l'injustice ? [...] Or, quand on a été contraint de faire contre les lois écrites et l'usage traditionnel des choses plus justes, meilleures et plus belles qu'auparavant, voyons, si l'on blâme cet usage de la force, ne sera-t-on pas toujours, à moins qu'on ne veuille se rendre absolument ridicule, autorisé à tout dire plutôt que de prétendre que les victimes de ces violences ont subi des traitements honteux, injustes, mauvais ? [...] Mais faut-il dire que la violence est juste, si son auteur est riche, et injuste s'il est pauvre ? Ne faut-il pas plutôt, lorsqu'un homme, qu'il ait ou n'ait pas persuadé les citoyens, qu'il soit riche ou qu'il soit pauvre, qu'il agisse suivant ou contre les lois écrites, fait des choses utiles, voir en cela le critère le plus sûr d'une juste administration de l'État, critère d'après lequel l'homme sage et bon administrera les affaires de ses sujets ? De même que le pilote, toujours attentif au bien du vaisseau et des matelots, sans écrire un code, mais en prenant son art pour loi, sauve ses compagnons de voyage, ainsi et de la même façon des hommes capables de gouverner d'après ce principe pourraient réaliser une constitution droite, en donnant à leur art une force supérieure à celle des lois.

Enfin, quoi qu'ils fassent, les chefs sensés ne commettent pas d'erreur, tant qu'ils. »

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