Peut-on douter de tout ? (DM de philo)

« Terminale A ---------------------------- -Devoir Maison de Philosophiesujet 2: “ Peut-on douter de tout? ” “peut on douter de tout” est une réflexion intéressante dans la mesure où cette question même est un doute.

Le fait de réfléchir à l'utilisation ou non du doute n’est pas chose commune.

Car celui-ci est utilisé de manière permanente par l’homme et en est donc devenu commun.

être étonné par celui-ci tout en essayant d’en chercher les effets fait de cette question une question philosophique.

“Ce tribunal que l'homme sent en lui est la conscience” cette citation de Kant vient ici posé le sentiment d'un tribunal intérieur en l'homme devant lequel ses pensées s'accusent ou se disculpent l'une l'autre.

La considération introspective d’un sujet dont les connaissances peuvent être incertaines afin de tendre vers une certaine forme de certitude est-ce que l’on pourrait ici définir par le doute.

Seulement se doute montre bien la preuve d’une ignorance, ignorance qui fait partie de la condition naturelle de l'homme.

Douter serait un outil pour celui-ci afin d’atteindre la vérité.

Le problème survient lorsqu’on étudie le caractère fortuit de ce doute.

Le fait de pouvoir douter et d’atteindre une vérité selon la philosophie platonicienne revient a recherché le but ultime de la vie.

Mais est ce que la vérité est plus désirable que le mensonge? Estce que toute vérité est au service de la vie, et ainsi “peut-on douter de tout?” On pourra alors s’interroger sur la possibilité de pouvoir douter de tout.

Les limites de ce doute au sens théorique, moral et politique.

Pour finalement s'intéresser au sens même de la vérité au sein de celui-ci. En s’appuyant sur les sceptique grecque et plus tard sur des philosophe reconnu comme Descartes, nous remettrons nos plus profonde certitude en question afin de tendre vers une vérité qui serait certaine La question du doute est très souvent impliquée avec la philosophie du scepticisme.

Le scepticisme pyrrhonien est une philosophie née en Grèce antique qui cherche à remettre en question toutes les croyances et vérités que l'on tient pour fonder.

En effet les scepticisme greque reprocher aux écoles philosophiques de s'accrocher à leur principe qu'il prenait pour la vérité.

L'une de ses premières croyances que l’on prend pour acquise sont les sensations.

Celles-ci sont relatives à ceux qui les perçoivent donc deux éléments d'un même monde peuvent apparaître de deux façons différentes.

Dans les Méditations métaphysiques Descartes illustre cette réflexion avec l'exemple du bâton.

Si l'on jette un bâton dans l'eau, celui-ci apparaît brisé à cause de la réfraction.

Pourtant celui-ci est encore en parfait état, prouvant ainsi que nos sens sont trompeurs et que nous ne devrions pas leur porter une si grande confiance.

Le monde est donc perçu de manière subjective.

Ainsi le scepticisme repose avant tout sur la prise de conscience que ce que l'on ressent mais pas forcément réel.

Il y a donc une opposition entre ce que l'on perçoit et ce qui est. Mais on peut pousser ce doute encore plus loin, jusqu'à remettre en question notre raison.

L'homme cherche tout le temps à donner une explication à ce qui ne comprend pas.

C'est pour cela que face à la subjectivité du monde, il fait appel à la raison afin de donner une logique à celui-ci.

Néanmoins, les philosophes sceptiques réfutent cette thèse car si la raison était la solution inébranlable contre l'incertitude, la certitude serait inhérente à la raison.

Or chaque raisonnement se base sur des arguments qui eux-mêmes peuvent étayer d'autres arguments etc… Tout ce raisonnement est donc obligé d'aboutir à une conclusion finale que l'on devra tenir pour vrai sans aucune preuve.

Cette régression à l'infini des preuves permet aux sceptiques grecques d'affirmer l'impossibilité pour l'homme d'arriver à une certitude. Mais à la différence des pyrrhonismes qui sont victimes de leur propre doute, des penseurs comme Platon et Descartes proposent un doute nécessaire. En effet Descartes met en place un raisonnement scientifique volontaire afin d’atteindre la vérité.

Il remet ainsi en question de nombreuses choses comme par exemple la tangibilité de notre corps.

Pouvez-vous réellement être sûr que nous percevons notre corps tel qu'il est ? En effet, cette perception peut tout à fait être illusoire.

Il n'est pas impossible que nous rêvions et que nous soyons dans une illusion si bien ficelée que nous y croyons alors même que nous y sommes encore. Poursuivant ses raisonnements on peut se mettre alors à douter de De l'existence de notre monde.

Ainsi on commence à voir les limites du doute;Car même si l'on peut remettre de nombreuses choses en question certaines idées semblent résister à ce doute. Douter de tout est possible.

Seulement se doute, si il est incertain est-il forcément à prendre en compte.

L'utiliser pourrait-il limiter l’action positive que les philosophes ont attribuée au doute ? le doute même si il est nécessaire pour essayer de percevoir selon les sceptiques la vérité il n’y arrive qu’en partie et donc le plus souvent en vain.

En effet, celui-ci en plus de remettre en question le fondement même de notre personne, vient aussi remettre en cause toute forme d’altérité.

La vérité est un souci de perception,.... »