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Peut-on dire que le vrai est l'universel ?

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« [Une loi scientifique ne souffre aucune exception. En science, le seul critère de vérité est l'universalité. Aux yeux du philosophe, est vrai, non le particulier, mais ce qui l'englobe, c'est-à-dire l'universel.] Les lois scientifiques ont une portée universelle «Je dis, écrit Claude Bernard dans Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, que le mot «exception» est anti-scientifique; en effet, dès que les lois sont connues, il ne saurait y avoir d'exception.» Une loi «scientifique» ne peut pas être tenue pour vraie si elle ne parvient pas à rendre universellement compte d'un ensemble de phénomènes. Le vrai ne supporte pas la contradiction Les principes logiques sont ceux qui commandent la mise en oeuvre de tout raisonnement déductif.

La pensée discursive a une cohérence interne, elle chemine, elle se déplace selon un ordre logique.

Les principes rationnels sont des principes d'intelligibilité du réel. Tous les raisonnements (ou du moins ceux d'entre eux qui sont reconnus logiquement valables) s'appuient sur des principes, qui, selon une célèbre formule de Leibniz, « sont nécessaires comme les muscles et les tendons le sont pour marcher quoiqu'on n'y pense point ». Ces principes ne figurent jamais explicitement dans nos raisonnements mais ils sous-tendent toutes les démarches.

Ils sont universels et toujours valables a) Le principe d'identité. C'est d'abord le principe d'identité qui est à tel point fondamental et nécessaire (sans lui aucune pensée ne serait possible) que son énoncé déconcerte toujours un peu (tant il paraît aller de soi) : « Ce qui est, est ; A est A ».

Par exemple, lorsque le géomètre a défini le triangle et qu'il entreprend de déduire toutes les propriétés des triangles, il va de soi qu'il prend toujours le concept de triangle au sens où il l'a défini.

Le sens de ce concept reste identique dans tous les moments du raisonnement.

Sans cela notre pensée serait tout à fait incohérente. On le formule ainsi : « Une chose est ce qu'elle est » ou encore « A est A ».

Ce principe fondamental exprime simplement le besoin qu'a la pensée d'être en accord avec elle-même.

Il nous oblige à ne pas changer la définition des concepts en cours de raisonnement. b) Le principe de non-contradiction. Sa formule est : « Une chose ne peut pas, en même temps, être et n'être pas » ou encore « A n'est pas non A ». Aristote a donné de ce principe la définition suivante : « Un même attribut ne peut pas être affirmé et nié d'un même sujet en même temps et sous le même rapport.

» Par exemple, o ne peut pas dire à la fois d'une plante qu'elle est verte et qu'elle n'est pas verte. Le principe de Contradiction n'est que la forme négative du principe d'identité.

Aristote l'énonce ainsi : « Il est impossible que le même attribut appartienne et n'appartienne pas au même sujet sous le même rapport.

»Par exemple, le cheval d'Henry IV ne peut pas être à la fois blanc et non blanc.

Le principe.

Ou bien il pleut, en ce moment, ou il ne pleut pas.

Le principe du tiers exclu élimine une troisième éventualité. c) Le principe du tiers exclu. Il découle du principe de non-contradiction.

On le formule ainsi : « De deux propositions contradictoires, si l'une est vraie, l'autre est nécessairement fausse et réciproquement » ou encore « Entre A et non A, il n'y a pas de milieu ».

Autrement dit, deux solutions sont possibles à l'exclusion d'une troisième.

Par exemple, une plante est verts ou elles ne l'est pas.. »

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