peut-on aimer quelqu'un pour ce qu'il est
Publié le 01/05/2024
Extrait du document
«
Peut-on aimer quelqu’un pour ce qu’il est ?
Sur le ponton de Delphes était écrit « connais-toi, toi-même », par
cette citation notre réflexion permet de se centrer sur des questions : qui
suis-je ? que suis-je ?
Nous essaierons alors de savoir si l’on peut aimer quelqu’un pour ce qu’il
est réellement.
Le verbe « aimer » vient du latin « Amor » qui signifie affection, vif désir.
On le définit par le fait d’éprouver, par affinité naturelle ou élective, une
forte attirance pour quelqu'un ou quelque chose.
Le « moi » du latin ego,
renvoie à la réalité permanente et inaltérable qui constitue qui je suis.
C’est une entité difficilement définissable et identifiable.
Nous verrons alors dans notre réflexion le lien entre notre question et le
texte des Pensées de Pascal : dans un premier temps nous verrons que
l’amour est un sentiment superficiel puis dans un second temps l’amour
envers le « il » qui est enfaite « moi ».
Pour pouvoir affirmer que l’on peut aimer quelqu’un réellement, il
nous faut d’abord identifier ce que je suis et ce qu’il « est ».
D’après
Pascal je pourrais être un « Moi » physique ou un « Moi » par mes qualités
d’âme mais ces réponses sont réfutées ; chaque personne n’est pas
réellement elle-même, « on n’aime que pour des qualités empruntées ».
Pour Descartes, « Je suis essentiellement pensée, cette dernière désignant
tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons
immédiatement pour nous-même, ainsi l’activité de l’esprit et la
conscience me caractérisent : la conscience est l’essence de la pensée ».
La définition du « Moi » est propre à chaque individu mais n’est jamais
complète.
D’après Pascal « le Moi est introuvable et l’on ne peut aimer
que les qualités d’une personne, jamais la personne elle-même ».
L’amour suppose un attachement à des propriétés plus profonde d’une
personne ; on dit souvent que quand on est amoureux on a « des
papillons dans le ventre », ou « qu’on le voit dans le plus profond des
yeux ».
Platon définit l’amour comme la fonction du manque et la fonction
du corps désirant en le résumant dans une phrase célèbre « ce qu’on n’a
pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de
l’amour ».
Par sa thèse on pourrait alors affirmer, que l’on n’aime pas
quelqu’un pour ses qualités psychologiques mais parce qu’on le désir d’un
point de vue purement sexuelle et physique.
Le « Moi » chez Platon se
définit par un être corporel et attirant.
Enfin comme définir le « Moi » est
conflictuel, voire impossible étant donné que chaque être à sa définition,
le seul être que tout le monde peut accepter et aimer sans réfléchir est
l’amour envers Dieu ; étant considéré comme un être parfait, sans défaut
et rempli des valeurs humaines nécessaire à la parfaite avancée de
l’humanité, son amour est le seul véritable amour.
Dans l’évangile de
Mathieu il dit « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de
toute ton âme, de toute ta force, de tout ton esprit et ton prochain comme
toi-même.
».
Je suis alors le même que mon voisin, nous sommes tous
d’une même famille, des frères et sœurs.
Enfin dans une suite logique le
seul amour véritable entre deux être,....
»
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