Aide en Philo

Notre-Dame de Reims

Extrait du document

Notre-Dame de Reims, la reine des cathédrales françaises, est construite entre 1211 et 1275 environ, sur les ruines de la précédente cathédrale carolingienne. La majestueuse façade encadrée par deux tours (complétées au XVe siècle) constitue l'un des meilleurs exemples d'osmose entre sculpture et architecture, du gothique européen. Dans son ensemble, la très riche décoration plastique, formée de 2300 sculptures, s'amalgame parfaitement avec les éléments architecturaux, dont elle met en évidence les articulations complexes et dont elle anime les surfaces. Sur les trois portails ébrasés est développé l'habituel programme iconographique des façades des cathédrales gothiques, mais la Vierge, à laquelle le portail central est consacré, a droit à une place encore plus importante que dans les autres églises. Les portails latéraux montrent d'un côté des scènes de la vie du Christ, et de l'autre, le Jugement dernier et l'Apocalypse. Plus haut se trouve la Galerie des rois, comme à Notre-Dame de Paris. La riche décoration sculptée de la façade ne présente pas dans son ensemble la même homogénéité stylistique et thématique que celles de Chartres, Notre-Dame de Paris et Amiens, car elle résulte d'interventions ultérieures, dues à des artisans provenant de milieux culturels différents. L'intérieur lumineux - à trois nefs, avec un transept, un choeur à déambulatoire et des chapelles rayonnantes - reprend la planimétrie de la cathédrale de Chartres, tout en présentant des nouveautés importantes : la nef principale se développe davantage en longueur ; les dix travées étroites qui la partagent s'élancent verticalement ; le transept est un peu plus large que les nefs ; les chapiteaux des grandes arcades centrales sont richement ornés de décors de feuillage.

« Notre-Dame de Reims Notre-Dame de Reims, la reine des cathédrales françaises, est construite entre 1211 et 1275 environ, sur les ruines de la précédente cathédrale carolingienne.

La majestueuse façade encadrée par deux tours (complétées au XVe siècle) constitue l'un des meilleurs exemples d'osmose entre sculpture et architecture, du gothique européen.

Dans son ensemble, la très riche décoration plastique, formée de 2300 sculptures, s'amalgame parfaitement avec les éléments architecturaux, dont elle met en évidence les articulations complexes et dont elle anime les surfaces.

Sur les trois portails ébrasés est développé l'habituel programme iconographique des façades des cathédrales gothiques, mais la Vierge, à laquelle le portail central est consacré, a droit à une place encore plus importante que dans les autres églises.

Les portails latéraux montrent d'un côté des scènes de la vie du Christ, et de l'autre, le Jugement dernier et l'Apocalypse.

Plus haut se trouve la Galerie des rois, comme à Notre-Dame de Paris.

La riche décoration sculptée de la façade ne présente pas dans son ensemble la même homogénéité stylistique et thématique que celles de Chartres, Notre-Dame de Paris et Amiens, car elle résulte d'interventions ultérieures, dues à des artisans provenant de milieux culturels différents.

L'intérieur lumineux - à trois nefs, avec un transept, un choeur à déambulatoire et des chapelles rayonnantes - reprend la planimétrie de la cathédrale de Chartres, tout en présentant des nouveautés importantes : la nef principale se développe davantage en longueur ; les dix travées étroites qui la partagent s'élancent verticalement ; le transept est un peu plus large que les nefs ; les chapiteaux des grandes arcades centrales sont richement ornés de décors de feuillage.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓