méthode dissertation philosophie
Publié le 01/01/2023
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Méthodologie de la dissertation
I – Introduction
Il est préférable de rédiger l’introduction en un seul bloc.
Il est crucial en
revanche que, dès la lecture de l’introduction, le jury identifie avec
précision la bonne compréhension du sujet, l’enjeu ou les enjeux de la
problématique, et l’intitulé précis de parties bien différenciées.
1.1.
Ouverture : qui permet d’introduire le sujet par une mise en contexte
historique ou artistique ou par un rapprochement littéraire
On dit souvent qu’elle est facultative mais je pense qu’elle est très
importante : elle permet de mettre en perspective le sujet et montrer qu’il
ne sort pas de nulle part, qu’il est fondé sur quelque chose et qu’il pose
question, qu’il pose une ou des questions qui méritent que l’on s’y penche
et, éventuellement, un des angles sous lequel on peut analyser la citation.
1.2 Rappel du sujet et émergence d’une tension
1.3 Problématique : L’analyse du sujet permet de faire ressortir des
problèmes qui met en tension le sujet.
En découle la problématisation, soit
l’énoncé de ce qui peut appeler à une contradiction, interne au sujet
comme externe.
Pour éviter les "chapelets de questions", résumer ces idées par des
tournures restrictives est généralement efficace si on reste concis.
La
problématique en elle-même est une question, au discours direct ou
indirect (vérifier la cohérence de la syntaxe dans les deux cas, c’est
évident mais une étourderie est possible) qui doit reprendre les enjeux du
sujet et les interroger.
1.4 Annonce du plan Il ne faut pas se contenter d’énumérer les titres de
ses parties : il faut résumer l’idée qui va servir de structure à chaque
partie et montrer comment elle s’articule avec la suivante, le tout en
permettant de répondre à la problématique.
L’annonce du plan doit être
l’annonce d’une progression intellectuelle qui aborde le sujet sous toutes
ses facettes et de manière simultanée pour construire une réponse à la
problématique.
II - Développement
Traditionnellement en trois grandes parties, elles-mêmes composées de
trois sous-parties.
Chaque partie est introduite brièvement par une annonce de l’idée qui va
la parcourir puis du point que l’on va développer dans la première souspartie, le tout en rappelant le lien avec le sujet (avec, par exemple, une
reprise partielle de la citation, même seulement quelques mots).
Il faut ensuite expliquer ce point en quelques lignes, si possible mais pas
obligatoirement (et encore moins systématiquement) l’appuyer avec une
référence théorique ou critique.
Il convient de convoquer un ou plusieurs
exemples qui permettent d’appuyer son propos et de l’analyser pour
montrer en quoi il est pertinent.
Un exemple ne saurait remplacer une
argumentation solide et ne doit pas se contenter de l’illustrer : il doit la
compléter, lui donner un appui concret.
Il se doit d’être précis quant à la
référence.
Enfin, on conclut la sous-partie en s’appuyant sur le
développement qui vient d’être fait, toujours en faisant le lien avec le
sujet.
Une partie doit être articulée avec la suivante : on peut soit faire une
conclusion partielle à la fin de la partie, suivie d’une introduction partielle
au début de la suivante, soit rédiger une transition indépendante qui
servira de conclusion à une partie et d’introduction pour la suivante.
Une transition indépendante est généralement plus facile donc moins
risquée à mettre en place.
Passage à la ligne et alinéa entre les sousparties et saut de ligne à la fin d’une partie.
(Transition avec alinéa et saut
de ligne : il faut la distinguer visuellement).
III- Conclusion
Elle reprend les idées abordées et développées dans la copie et apporte
une réponse à la problématique.
On peut la voir comme....
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