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L'UTILISATION DE LA TECHNIQUE ?

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« Technique et progrès moral Le progrès technique induit-il au progrès moral comme l'imaginaient les philosophes du siècle des Lumières? La réponse n'est pas simple. Inutile de s'attarder sur les atrocités commises, par exemple, lors de la Seconde Guerre mondiale, atrocités possibles grâce aux nouvelles découvertes techniques.

Aujourd'hui encore, pas un jour sans nouvelles catastrophes dues à la technique (de l'accident de la route à celui d'une centrale nucléaire, de l'explosion en vol de la navette spatiale américaine à la guerre du Liban, terrain d'essai de l'arsenal militaire planétaire). On voit bien que ce qui est en cause dans la technique, c'est l'utilisation qu'en fait l'homme.

A côté de l'utilisation meurtrière, n'y a-t-il pas une utilisation bénéfique? De la simple prothèse au dialyseur, de la fabrication en série des vaccins aux techniques audiovisuelles notre vie est devenue, on ne peut le nier, plus confortable.

Mais peut-on dire plus morale? Technique et efficacité Le technicien a une vision du monde utilitaire.

C'est le règne du pragmatisme pour qui « le vrai est une idée qui réussit » disait W.

James.

Dans ce cas, le juste ce qui est avantageux pour nous.

On est loin de la morale.

La technique est au service du bonheur de l'homme et donc de son intérêt.

Il n'est pas question de valeur mais d'efficacité. « Il ne s'agit pas de savoir si le but qu'on se propose est raisonnable et bon, mais de déterminer ce qu'il faut faire pour l'atteindre » (Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs). Les impératifs • La technique est soumise aux impératifs hypothétiques, c'est-à-dire aux intérêts, à l'utile : ce qui compte, c'est le but.

Tous les moyens sont bons pour l'atteindre.

Le moyen peut même devenir fin. • La conscience morale, au contraire, est soumise aux impératifs catégoriques : « Je dois ».

La notion d'efficacité, d'utilité, est inexistante lorsqu'il s'agit du devoir.. »

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