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L'inconscient peut-il être un objet scientifique ?

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Définissons d'abord concrètement la notion de conscience avant de définir celle de l'inconscience. Lorsque l'on fait un geste, l'on se saisit de quelque chose, que l'on fait une quelconque action en fait et que l'on en est conscient signifie que nous pensons ce que nous faisons en quelque sorte. Nous en sommes conscients. Cependant nous remarquons que parfois de choses nous « échappent » : un lapsus, un mouvement involontaire ou encore se tromper de destinataire en envoyant une lettre. Peut-on donc étudier ce qui dirige certaines de nos actions alors que cette entité n'est pas quantifiable ? D'après le Larousse, une science est un ensemble de connaissance portant sur le donné, un corps de connaissances constituée et articulées par déduction logique et susceptible d'être vérifiées par l'expérience. Et d'après le même dictionnaire, l'inconscient serait l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience. L'inconscient ne peut donc pas être considéré d'emblée comme étant un objet soumis à la science puisqu'il ne s'appui pas sur des choses concrètes sur lesquelles ont pourrait établir des règles précises. Cependant, certains phénomènes réels évoquent l'existence de ce mystérieux inconscient, comme les actes manqués, les rêves ou encore les par exemple. Ce qui existe peut alors être soumis à une science. L'inconscient pourrait donc être étudié par l'intermédiaire de ces phénomènes psychiques.

« Demande d'échange de corrigé de Cabrera Océane ([email protected]). Sujet déposé : peut-il y avoir une science de l'inconscient? Définissons d'abord concrètement la notion de conscience avant de définir celle de l'inconscience.

Lorsque l'on fait un geste, l'on se saisit de quelque chose, que l'on fait une quelconque action en fait et que l'on en est conscient signifie que nous pensons ce que nous faisons en quelque sorte.

Nous en sommes conscients.

Cependant nous remarquons que parfois de choses nous « échappent » : un lapsus, un mouvement involontaire ou encore se tromper de destinataire en envoyant une lettre.

Peut-on donc étudier ce qui dirige certaines de nos actions alors que cette entité n'est pas quantifiable ? D'après le Larousse, une science est un ensemble de connaissance portant sur le donné, un corps de connaissances constituée et articulées par déduction logique et susceptible d'être vérifiées par l'expérience.

Et d'après le même dictionnaire, l'inconscient serait l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.

L'inconscient ne peut donc pas être considéré d'emblée comme étant un objet soumis à la science puisqu'il ne s'appui pas sur des choses concrètes sur lesquelles ont pourrait établir des règles précises.

Cependant, certains phénomènes réels évoquent l'existence de ce mystérieux inconscient, comme les actes manqués, les rêves ou encore les par exemple.

Ce qui existe peut alors être soumis à une science.

L'inconscient pourrait donc être étudié par l'intermédiaire de ces phénomènes psychiques. Comment peut-on exister une science de quelque chose dont nous n'avons même pas conscience ? Par définition, l'inconscient échappe complètement à la conscience d'où les lapsus certains jours et autres phénomènes psychiques.

Or nous sommes toujours conscient des sciences telles que les mathématiques, la physique et d'autres encore qui se basent toutes sur des phénomènes quantifiables dans l'espace ou le temps.

Quant à l'inconscient nous n'avons que de brèves preuves de son existence comme les lapsus qui nous font dire ce que l'on ne pensait pas vraiment mais qui finissent par être énoncé.

De même, une science est vérifiée par des expérimentations, plus ou moins simple, mais toujours par une expérimentation sinon elle ne peut pas être appliquée à d'autres systèmes.

Or l'inconscient n'est qu'une hypothèse, une supposition, on ne peut donc pas baser un raisonnement logique et articulé sur quelque chose qui n'est réduit qu'à une faible idée de son existence.

L'idée même qu'il ne soit pas soumis à la sphère de la conscience rend impossible l'étude de l'inconscient.

Une science ne peut être basée que sur des faits dont on est conscient.

Or, notre inconscient ne se manifeste qu'à travers des faits dont nous sommes nous même inconscient.

Le passage de l'inconscient à la réalité se fait indépendamment de notre volonté et sans que nous puissions établir une quelconque prévision de ces phénomènes.

Cependant lorsque nous étudions ces phénomènes furtifs nous pouvons remonter à leur cause.

Anna O.

en est un exemple assez flagrant.

Son mutisme, son hydrophobie ou encore sa cécité intermittente étaient, quant à eux, des phénomènes physiques sans aucunes raisons physiologiques, ils pouvaient être soumis à une étude.

Avec cette étude on pourrait donc remonter à l'inconscient indirectement. Nous pouvons nous demander en quoi cette science nous serait utile si elle existait.

Elle serait utilisée pour soigner des maladies psychologiques qui provoquent des changements dans l'attitude de l'individu et qui pourrait être dus à cette entité qui nous enverrait comme des signaux.

Avec Anna O.

nous avons de nouveau un exemple concret, puisqu'en étudiant les possibles raisons des symptômes énoncés plus haut, le docteur Breuer qui était son médecin psychanalyste a réussi à établir le lien entre ce qu'elle avait pu voir et vivre et les phénomènes qui lui arrivaient.

Par exemple le fait d'avoir vu sa gouvernante, qu'elle n'appréciait pas, donner à boire dans un verre à son chien, qu'elle n'aimait pas plus que sa dame de compagnie, l'a marquée mais inconsciemment justement.

Elle n'y avait jamais repensé mais le dégout inconscient auquel elle avait été soumise avait refais surface en se manifestant sous la forme d'un dégout de l'eau.

C'est la raison principale de son refus de boire à ce moment.

Pouvoir remonter d'un fait dont on est conscient à sa cause inconsciente permettrait de lever certains mystères sur le comportement pour le moins étrange de personnes atteintes de pathologies psychiques. Mais cette science n'existerait-elle pas déjà finalement? Freud n'avait-il pas déjà compris cela ? Freud fut le premier à seulement évoquer une étude de l'inconscient et il y a passé une grande partie de sa vie.

Nous pouvons à présent remarquer des similitudes entre cette science que pourrait être la psychanalyse et les autres sciences.

Le fait de trouver un lien entre des actions dont on n'a pas conscience et leur cause apparemment provenant de scènes vécues puis refoulées par l'inconscient par un raisonnement logique pourrait faire de la psychanalyse une science à par entière.

Il faut remarquer aussi que Freud au départ était médecin et non psychologue.

Il avait donc appris à raisonner en suivant un chemin logique et démontrable.

Il ne dérogea pas pour la psychanalyse.

Il observait les symptômes psychologiques et tentait de remonter en parcourant un cheminement logique de leur succession et parvenait très souvent à des résultats plutôt concluant, prouvant que ses méthodes était prouvées et vérifiées comme on vérifierait des propriétés en mathématiques ou des formules en physique ou en chimie. L'inconscient serait donc soumis à une science, mais à une science qui serait plutôt abstraite.

L'étude de l'inconscient pourrait donc appartenir à la branche métaphysique de la science puisque la métaphysique est la science de l'être.

Le pourquoi du comment en quelque sorte.

Mais la réponse serait différente pour chaque être, personnelle à l'interprétation. Freud fonda ou tout du moins donna un nom à cette science qui réunissait tout ces critères.

C'est ce qu'on appelle aujourd'hui la psychanalyse.

Il soigna nombre de personne avec cette méthode basée sur l'interprétation.

Il interrogeait d'abord ses patients pour rechercher la source du problème mais il ne fut pas le seul à se pencher dessus.

Alors que Freud travaillait avec ses patients à partir de la cure par la parole, un de ses confrères soignait ses patients avec pour méthode l'hypnose.

Ils remontaient dans les causes inconscientes de phénomènes conscients.

Les patients disaient tout, surtout sous hypnose, ce qui permettait de faire le lien avec les différents phénomènes.

La psychanalyse était basée sur l'interprétation que faisaient les médecins des différents aspects de l'hystérie par exemple. Les rêves sont très souvent pris aussi comme support à la psychanalyse.

Le patient, ne sa-chant pas ce qu'il pouvait en cacher, les racontaient.

Les psychanalystes, faisant le lien entre les événements ayant marqués la personne et les symboles récurrents de l'interprétation des rêves, peuvent soigner les patients en leur indiquant et en leur expliquant la source de leur pathologie.

Une fois celleci connue le patient peut alors faire un travail sur lui pour l'éradiquer complètement.

La psychanalyse peut donc être considérée comme science de l'interprétation. Au tout premier abord, nous aurions pu penser qu'une science de l'inconscient était inexistante car ne pouvait pas se baser sur des faits concrets.

Or nous avons vu que l'inconscient s'exprimait tout de même par des actes manqués et d'autres phénomènes dont nous n'avons pas conscience sur le moment.

L'inconscient devenait alors « étudiable », ce que Freud nomma la psychanalyse.

Il existe donc bien une science de l'inconscient.

Et pourtant toute science possède ses propres limites.

En effet, l'interprétation est propre à chaque individu : ce qu'untel interprétera comme étant un symbole, quelqu'un d'autre pourra l'interpréter autrement. Quelles sont donc les limites de cette science? Ou alors cette science n'est-elle qu'un pré-texte pour cacher l'ignorance humaine ? \Sujet désiré en échange :2510. »

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