l'homme peut-il etre indifférent a l'art ?
Extrait du document
«
Définition des termes du sujet:
INDIFFÉRENCE (n.
f.) 1.
— Absence de préférence ou d'intérêt pour quelqu'un ou quelque chose ; état de
neutralité affective ou intellectuelle.
2.
— Liberté d'indifférence : a) Liberté résidant dans le fait que nous ne
possédons aucune raison de choisir ceci plutôt que cela (« Cette indifférence que je sens lorsque je suis porté [...]
par le poids d'aucune raison, est le plus bas degré de la liberté », DESCARTES), ou simplement que la raison, quand
elle existe, n'est pas nécessitante (LEIBNIZ).
b) Pour DESCARTES, désigne parfois la « faculté positive que nous
avons de nous déterminer à l'un ou l'autre de deux contraires », de donner notre consentement ou non quand bon
nous semble ; indifférence est alors SYN.
de liberté.
HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens («
homme sage »).
• Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique
».
Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature
l'aurait pourvu du langage.
Les mots
• être indifférent : c'est ne pas être concerné, ne ressentir ni plaisir ni douleur, ni crainte ni joie, ni désir.
L'indifférent est détaché, n'éprouve aucun intérêt.
On peut dire qu'être indifférent c'est, en quelque sorte, être
insensible.
Les idées
On sait que l'animal ne fait pas d'art.
L'art semble ainsi être le propre de l'homme.
Peut-on alors imaginer qu'un
homme reste insensible à ce qui lui est propre : la création ? N'y a-t-il pas des circonstances où, pour un homme, il
s'agit d'abord de rester en vie ? L'art semble alors la dernière des préoccupations.
La problématique
L'activité artistique est l'une des toutes premières manifestations de la culture humaine.
L'animal ne crée pas,
n'invente pas de formes nouvelles.
Comment alors penser qu'un homme puisse être insensible à ce phénomène
universel ? L'art se rencontre dans toutes les cultures, passées ou présentes.
Un individu peut-il vivre à côté de ce
phénomène culturel universel et ne pas s'y intéresser ?
Proposition de plan
1.
L'universalité du besoin d'art
a.
L'art extériorise la conscience
L'homme est un être « doué de conscience » (cf.
Hegel).
Cette conscience le fait exister au monde et fait exister le
monde.
Comment, alors, extérioriser cette conscience ? Dans la forme d'un objet, répond Hegel : cet objet sera
d'abord le corps de l'homme lui-même (tatouages, peintures, et même mutilations).
Dans l'art, l'homme extériorise
une conscience et le contenu de cette conscience.
b.
L'art, étape spécifiquement humaine
L'art représente pour Hegel non pas un domaine autonome, juxtaposable à d'autres productions de l'esprit, mais il
représente, avec la religion et la philosophie, un moment du devenir de l'Esprit..
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