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l'Etat est-il a l'origine de la violence ?

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« INTRODUCTION Si on trouve le mot « status » (mode d'existence) dans le sens de bon ordre d'une communauté particulière » dans le latin médiéval, l'État au sens proprement politique d'autorité politique, de titulaire abstrait du pouvoir, est une notion moderne, née au XVIème siècle.

Dotée d'organes politiques et d'administrations ainsi que d'un appareil répressif s'exerçant sur l'ensemble d'un peuple et d'un territoire déterminé.

L'État c'est l'ensemble des forces de l'ordre, des appareils d'État dont la finalité est d'assurer la paix et l'ordre.

L'État est il à l'origine de la violence ? Comment expliquer l'émergence de la violence ? A trop vouloir tenir et contenir l'ordre, l'État ne fait que multiplier la violence ? PROPOSITION DE PLAN I Comment obtenir paix et concorde ? 1 Le pouvoir et l'État Texte SPINOZA Traité Politique >. 2 Les rapports complexes entre justice et force Texte PASCAL, Pensées "justice, force. Il est juste que ce qui est juste soit suivi; il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants.

La force sans la justice est accusée.

Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste. La justice est sujette à dispute.

La force est très reconnaissable et sans dispute.

Aussi on n'a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice et a dit qu'elle était injuste, et a dit que c'était elle qui était juste. Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste". 3 Transition La finalité régalienne de l'État est de pouvoir assurer l'ordre et la paix sociale.

Or l'ordre excessif n'est-il pas à l'origine de la violence ? L'État qui cherche à contenir à l'excès ses citoyens ne pousse t- il pas à la violence, à la révolté ? II L'État et ses citoyens 1 L'engagement du corps de la nation Texte J.J.

ROUSSEAU "La sûreté particulière est tellement liée avec la confédération publique, que sans les égards que l'on doit à la faiblesse humaine, cette convention serait dissoute par le droit, s'il périssait dans l'État un seul citoyen qu'on eût pu secourir, si l'on en retenait à tort un seul en prison, et s'il se perdait un seul procès avec une injustice évidente : car les conventions fondamentales étant enfreintes, on ne voit plus quel droit ni quel intérêt pourrait maintenir le peuple dans l'union sociale, à moins qu'il n'y fût retenu par la seule force qui fait la dissolution de l'état-civil. L'engagement du corps de la nation n'est-il pas de pourvoir à la conservation du dernier de ses membres avec autant de soin qu'à celle de tous les autres ? et le salut d'un citoyen est-il moins la cause commune que celui de tout l'État ? Qu'on nous dise qu'il est bon qu'un seul périsse pour tous, j'admirerais cette sentence dans la bouche d'un digne et vertueux patriote qui se consacre volontairement et par devoir à la mort pour le salut de son pays ;. »

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