Les trois blessures narcissiques de l'Humanité

« INTRODUCTION : Selon Freud, le développement des sciences à infligé 3 blessures narcissiques successives à l'Humanité. Ces 3 blessures narcissiques, affirmant respectivement que la terre n'est pas au centre de l'univers, que l'homme n'est pas le centre de la création et que l'homme n'est pas maître de sa propre conscience, concernent des découvertes qui s'opposent à l'anthropocentrisme, qui considère l'humanité comme l'entité centrale la plus significative de l'Univers. Dans cette dissertation nous analyserons ces découvertes et proposerons une réflexion sur leur bien fondé. PARTIE 1 : Selon Copernic, la Terre n'est pas le centre de l'Univers. Nicolas Copernic est un astronome Polonais qui a développé et défendu en 1543 la théorie de l'héliocentrisme, selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil, supposé centre de l'Univers, contre l'opinion alors admise, que la Terre était l'élément central et immobile. Cette découverte a alors amené les hommes à l'affirmation suivante : "La terre n'est pas le centre de l'Univers". De nos jours, il est difficile de douter factuellement de cette affirmation. Cependant, il est possible de la considérer d'un point de vue différent, d'un point de vue plus symbolique et moins scientifique. Tout d'abord, il est important de noter que la Terre est la seule planète connue de notre système solaire à abrite la conscience.

C'est la seule planète connue de notre système solaire qui abrite une grande diversité de cultures et de civilisations.

De ce point de vue, on peut affirmer que la Terre est spéciale et unique, et qu'elle représente la planète la plus significative de notre galaxie. Ce qui rend la Terre unique et spéciale, ce sont donc ses propriétés propices à la vie et surtout la vie évoluée qu'elle renferme. Or, la plupart des scientifiques soutiennent que la complexité de l'univers et de l'humanité est trop grande pour que cette dernière puisse être le résultat d'une évolution aléatoire. C'est cela qui peut nous amener à considérer l'unicité et la centralité de la Terre et, en outre, l'action d'une Intelligence Supérieure dans la création de la vie humaine. En effet, selon la Bible, la Terre fut créée par Dieu, ainsi que toute la vie qu'elle renferme. Ainsi, je pense que nous pouvons affirmer que la Terre peut être considérée comme le centre de l'univers en raison de son côté spécial, unique et rare. PARTIE 2 : Selon Darwin, l'homme n'est pas le centre de la création. Charles Darwin est considéré comme le fondateur de la théorie de l’évolution, qui est l’un des principaux éléments de la biologie moderne.

Dans son ouvrage intitulé De l’origine des espèces (1859), Darwin a affirmé que l’homme n’est pas le centre de la création.

Il a soutenu que les êtres humains sont le produit d’une sélection naturelle, qui est une forme de l’évolution, et que cette sélection est la force qui a conduit à la diversité des êtres vivants observés dans la nature. Nous n'allons pas remettre en cause les travaux de Darwin mais plutôt son affirmation "L'homme n'est pas le centre de l'évolution". La Création désigne l'ensemble des êtres et des choses créés et se trouvant sur notre planète. L'homme en fait donc partie. Ce dernier possède de puissantes capacités qui lui ont permis de façonner le monde qui l'entoure et de le dominer.

La capacité de raisonnement conscient et de pensée abstraite nous permet de comprendre le monde d'une manière qui dépasse les capacités de toute autre espèce.

Les humains possèdent également une capacité inégalée de communication et d'échange de connaissances, permettant à notre société de progresser à un niveau toujours plus élevé.

Nous avons créé des outils et adapté notre environnement pour mieux répondre à nos besoins, ce qui nous a permis d'atteindre un niveau de complexité et de développement inégalé par les autres espèces. En outre, les humains possèdent un réseau incroyablement complexe d'émotions et de désirs qui nous permettent de nouer des relations les uns avec les autres.

L'homme est une créature sociale, formant des communautés et des sociétés pour partager l'expérience des autres. Grâce à cela, nous sommes bien plus que de simples entités individuelles, mais nous formons une identité et un objectif collectifs en tant qu'espèce. De plus, notre potentiel humain de créativité et d'imagination nous a permis de faire évoluer nos technologies, notre art et notre culture.

Nous cherchons en permanence à percer les mystères de l'univers et de nous-mêmes, en utilisant le pouvoir de la raison et de la logique pour faire de nouvelles découvertes et repousser les limites de nos connaissances. Tous ces points sont exclusifs aux humains, et aucune espèce de la création n'en est capable. Cependant, si l'homme venait à disparaître complètement, la création continuerait d'exister.

Il n'est pas indispensable à la création, et celle-ci se porterait probablement mieux (des études scientifiques affirment que le taux de biodiversité augmenterait, la pollution diminuerait et que les écosystèmes pourraient se rétablir plus rapidement sans l'homme). Cela montre que la création existe pour l'homme et est utile à l'homme.

Il est la seule créature qui la domine, et qui s'en sert pour évoluer. Selon Schopenhauer, « l'homme est le seul être qui peut s'approprier les choses et les dominer. Tout ce qui est dans la nature.... »