Aide en Philo

Les grands courants philosophiques 😎🧠✨

Publié le 21/03/2022

Extrait du document

« Les grands courants philosophiques Idéalisme : Il s’agit d’une doctrine philosophique qui nie l’existence du monde extérieur, et réduit celui-ci aux représentations de la subjectivité.

Autrement dit, les idéalistes pensent que le monde n’existe pas sans sujet pour le penser.

Les idéalistes considèrent que le vrai monde, le monde réel, est celui des Idées ; le monde intelligible.

Ils l’opposent au monde sensible, qui est celui de l’ignorance et de l’illusion.

L'idéalisme est une doctrine qui accorde un rôle prépondérant aux idées et pour laquelle il n'y a pas de réalité indépendamment de la pensée.

Le monde réel n'existe qu'à travers les idées et les états de conscience.

Le monde et même l'être se réduisent donc aux représentations que nous en avons. Pour Platon (427-347 avant JC), le monde des Idées constitue la vraie réalité.

Descartes (1596 1650) qui peut être considéré comme un idéaliste, considère que c'est l'esprit de l'homme qui est sa véritable nature et non son corps.

Le principe de l'idéalisme absolu a été résumé par l'évêque et philosophe irlandais George Berkeley (1685-1753) : "Etre, c'est être perçu". L'idéalisme connaît son apogée avec les philosophes allemands Kant (1724-1804), Fichte (17621814) et Hegel (1770-1831). « ce qui est rationnel est effectif, et ce qui est effectif est rationnel » (Préface des Principes de la philosophie du droit).

Hegel L’idéalisme est la philosophie selon laquelle il n’existe pas de réalité en soi indépendamment du sujet qui se la représente.

Pour un idéaliste, on ne peut pas dire que Neptune et l’uranium existaient avant leurs découvertes.

Pour un idéaliste, la réalité doit être littéralement inventée – à la manière dont on dit d’un trésor qui est découvert qu’il est inventé.

À la limite, pour un idéaliste conséquent, les chaises et les tables d’une salle de réunion disparaissent dès que la dernière conscience (même légèrement endormie) quitte la salle : plus personne pour se les représenter, donc plus personne pour les faire exister ! Cela dit, les termes d’« idéalisme » et de « réalisme » ont un autre sens dans la langue courante : un sens moral, pratique.

Un réaliste est celui qui ne veut croire qu’aux choses immédiates de la vie quotidienne – l’intérêt, l’envie, l’argent, la nourriture… Un idéaliste est, à l’inverse, celui qui croit aux grandes valeurs : l’Amour avec un grand A (le réaliste serait plutôt du côté du petit q), la Justice avec un grand J, la Liberté avec de grandes ailes… Selon ce second sens, Platon est un idéaliste : pour lui, le Bien est une réalité, et pas une illusion naïve, la Vérité existe.

Seulement, selon le premier sens, qui est proprement celui de la philosophie, Platon est un réaliste : l’Idée est éternelle (elle échappe au temps), objective (elle est indépendante des « idées » que l’on s’en fait), transcendante (elle surpasse infiniment le plan de la nature sensible).

Si nous écrivons avec une majuscule « l’Idée » (et non « l’idée »), c’est pour marquer cette transcendance.

Nous avons des idées mais nous contemplons des Idées – à la manière dont justement nous contemplons les étoiles du ciel visible. Plus tard, les auteurs chrétiens et musulmans n’auront pas trop de mal à acclimater une telle philosophie à leurs convictions monothéistes.

Certains iront même jusqu’à assimiler le Bien de Platon au Dieu créateur de l’univers.

Voyons par exemple comment la philosophie de Berkeley peut être liée au christianisme : La philosophie de Berkeley constitue le plus radical des idéalismes : être, c’est être perçu (esse est percipi en latin).

Elle repose sur une théorie particulière de la vision : contrairement à ce que 1. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles