Le travail nous apporte -il autre chose qu'un salaire ?
Extrait du document
«
Analyse des termes du sujet :
Travail : racine latine : trepalium, instrument de torture.
Cette notion est vaste et évolue selon les époques
historiques.
Le travail définit un large panel d'activités humaines socialement rentables : il peut désigner une
activité professionnelle rémunérée autant que l'apprentissage de l'écolier.
C'est une activité qui transforme la
nature et qui est productrice de valeur.
Elle joue un rôle économique et social en tant qu'elle met les hommes
en relation.
Le terme « travail » est donc problématique en soi : puisqu'il désigne plusieurs activités sociales,
on peut s'interroger sur sa signification propre, qui varie selon son sens, c'est-à-dire en fonction de ce qui est
entendu par ce mot.
Il s'agit donc de définir plus précisément ce concept au cours de l'analyse.
Salaire : Rémunération versée en contrepartie d'un travail effectué, somme d'argent accordée par rapport à
l'estimation d'un travail accompli par l'homme.
Recevoir un salaire, c'est gagner sa vie, c'est pouvoir s'assurer le
maintien de son existence.
Le salaire permet de consommer.
Il donne un pouvoir d'achat qui participe au
système de la vie économique et sociale.
Problématique :
Il s'agit d'analyser si le travail est seulement un moyen pour l'homme de gagner sa vie, c'est-à-dire de gagner de
quoi assurer sa subsistance ou si son apport dépasse ce cadre de l'assouvissement des besoins naturels.
Le travail
est-il un instrument lié au besoin et à la nécessité naturelle, et dans ce cas, il est réduit à n'apporter qu'un salaire
qui permet de répondre à ces besoins, ou bien est-il un moyen pour l'homme de transcender sa nature animale et
biologique afin de réaliser son humanité ?
Proposition de plan :
1-Si le travail est simplement un moyen pour l'homme de répondre à la nécessité naturelle, alors il
n'apporte qu'un salaire, c'est-à-dire un moyen pour l'homme d'assouvir ses besoins et de conserver son
existence :
Si la finalité du travail c'est la survie, si le travail est pur alimentaire, s'il vise simplement à satisfaire les
besoins, alors il ne peut répondre qu'à une finalité biologique et économique.
Conception de la Grèce antique : le travail ne concerne que les activités liées à la production des biens liés à
la vie.
Il est l'expression de la misère de notre condition, asservissement à la nécessité, tâche aliénante
réservée aux esclaves et aux producteurs.
Ceux-ci sont considérés comme les instruments qui libèrent de la
nécessité du travail.
Pour préserver sa liberté et pour s'épanouir, il ne faut pas travailler car le travail détourne
des autres activités, il empêche de devenir humain (avoir le temps de s'instruire, de philosopher, de s'occuper
de la politique etc.
).
Distinction entre le loisir (otium) qui a sa fin en lui-même et le travail (negocium) qui est une production en
vue de produire quelque chose.
Hannah Arendt: le travail est l'activité humaine la plus proche de l'animalité et de la nécessité biologique.
Sa
finalité est de satisfaire les besoins.
Cycle production-consommation.
2- Cependant, le travail est un moyen pour l'homme de se réaliser en tant qu'individu :
·
·
Le travail permet une existence sociale de l'homme.
Hegel : la dialectique du maître et de l'esclave montre que le travail apporte quelque chose à l'homme :
par le travail qu'il accomplit, l'esclave transcende sa condition et dépasse son maître.
Symbole de réalisation
personnelle..
»
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