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Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?

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« POUR DÉMARRER Vous êtes questionnés ici sur les aspects sociaux du travail humain.

L'activité consciente et volontaire par laquelle l'homme produit des valeurs ou des biens socialement utiles conduit-elle, à travers une action commune et les échanges de biens obtenus, à réunir les hommes ou bien, au contraire, le partage inégal de cette activité ou de ses fruits provoque-t-il leur opposition ? CONSEILS PRATIQUES Il faut définir avec précision les implications du travail dans la société, en particulier en ce qui concerne son organisation : les notions de division du travail et de partage des richesses produites jouent ici un rôle essentiel.

Le plan dialectique semble bien adapté à ce devoir. BIBLIOGRAPHIE KANT, Philosophie de l'histoire, Aubier.

MARX, Manuscrits de 1844, Éditions sociales. Analyse des terme: Le travail: l'activité intelligente que l'homme exerce sur la nature pour satisfaire ses besoins.

Le travail produit de la richesse.

Il est en même temps transformation de la nature et formation de l'homme. Contribuer: non pas être cause de, mais être facteur qui favorise. Unir: faire union.

Tisser des liens qui rapprochent.

Ces liens peuvent être de reconnaissance, de sympathie, d'intérêts, de solidarité. Diviser: séparer en opposant.

Créer des groupes en conflit ou en concurrence. Reformulation de la question: Pourquoi le travail qui unit les hommes dans la complémentarité de leurs fonctions est-il le terrain qui favorise leur division ? Démarche possible: Proposer des arguments en faveur de la première partie de l'énoncé.

Le travail unit les hommes.

D'abord parce qu'il naît du besoin de collaboration et de complémentarité.

En effet, chaque individu étant incapable de satisfaire seul tous ses besoins, les hommes se regroupent et se répartissent les tâches pour mieux satisfaire les besoins du groupe.

Le travail, divisé en fonctions où chacun se spécialise et améliore sa compétence, unit les hommes dans un projet commun, crée des liens d'intérêt, de solidarité. On peut encore trouver un argument dans le fait que le travail, exigeant la maîtrise d'un savoir-faire, favorise un lien entre les générations à travers la transmission des techniques et du maniement des outils. Un autre argument serait à chercher dans la conception de Hegel selon laquelle le travail est aussi formateur de l'homme, en ce sens que l'homme déploie ses qualités dans la réalisation d'une oeuvre et qu'il se reconnaît à travers elle.

Cette reconnaissance de soi s'accompagne de la reconnaissance d'autrui et favorise ainsi l'union. Chercher les conditions de possibilité d'une telle union.

Cette capacité d'unir les hommes suppose que des conditions soient remplies.

D'abord, cela suppose la conscience de participer à une finalité commune, ou la conscience de son utilité, qui ne peut être sans une proximité de l'individu avec son oeuvre et avec l'autre avec qui il échange son produit. Cela suppose aussi que l'individu puisse prendre conscience de soi à travers son oeuvre, et dans le processus de sa production, et dans la libre disposition de son produit. Or ces conditions ne sont pas toujours remplies.

Chercher les raisons justifiant la deuxième partie de l'énoncé.

On peut trouver ces raisons dans deux directions: l'évolution des techniques d'une part, et le régime économique qui commande le processus du travail et l'échange des produits d'autre part. D'une part, il faut montrer comment l'évolution des techniques et l'introduction de la machine ont déterminé des transformations dans les modes de travail.

Comparer le mode artisanal et le mode industriel. Plus la journée de travail est longue ou plus l'ouvrier crée rapidement les moyens de subsistance nécessaires au renouvellement de sa force de travail, plus le profit est grand.

La diminution de la journée de travail imposée par les luttes ouvrières a amené le capital à toujours pousser davantage la division du travail pour augmenter la productivité et maintenir ainsi son taux de profit. 1) La manufacture. La première forme de la division capitaliste du travail est la manufacture.

Celle-ci rassemble dans un même atelier. »

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