Le texte que nous allons étudier est issue de L’ Apologie de Raymond Sebond écrite par Michel de Montaigne
Publié le 15/11/2023
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«
Montaigne , Apologie de RS
INTRO : Le texte que nous allons étudier est issue de L’ Apologie de Raymond Sebond écrite par
Michel de Montaigne.
Au sein de cet ouvrage, Montaigne démontre que la foi et la raison
n’appartiennent pas au même domaine.
Mais il démontre également que la raison est elle-même
douteuse et sceptique.
L’homme Dieu et la raison sont ainsi remis en cause.
Dans la seconde partie
de son ouvrage Montaigne s’intéresse plus particulièrement à la science.
Pour ce dernier celle-ci
accentueraient les maux et serait responsable de l’apparition de maux imaginaires.
Montaigne
développe une véritable réflexion sur les malades à seule force de l’imagination.
C’est ce qui est
soutenu au travers de l’extrait sur lequel nous porterons notre attention, ainsi pour mener une vie
sage paisible avec le moins de douleur et heurts possible ,il faudrait favoriser l’ignorance et
développer une certaine indifférence face à la maladie , une sagesse de l’âme.
Le texte se divise 3 parties ; La première de le « philosophe Pyrrhon » à « lui court au-devant » nous
montre combien la science qui est censée accroitre la connaissance accroit la douleur et provoque
l’apparition de maux imaginaires , qu’il faudrait ainsi se montrer indifférent face à tout cela.
Dans la
seconde partie de « ce que je dis de la médecine à nous apporte de maladies , Montaigne poursuit
son propos en nous faisant part de sa propre expérience face à la maladie.
Au sein de la dernière partie de « Ce qu’on nous dit de » ceux du Brésil à sans religion quelquonque.
Montaigne prend l’exemple des habitants du Bresil qui eux ignore la science sont peu cultivé mais se
joignent beaucoup plus favorablement au model du sage et vivent ainsi plus longtemps.
Au sein de cette première partie , Montaigne pour soutenir sa thèse commence par utiliser l’image
du philosophe Pyrron .
Ce dernier philosophe sceptique , dispose d’une certaine liberté intérieure et
parvient à préserver son ataraxie en soutenant l’idée qu’on ne peut connaître aucune vérité, et qu’il
faut savoir suspendre son jugement.
En effet nous ne pouvons pas avoir accès à quelquonque vérités
scientifiques ou encore médicale.
Montaigne reprend plus particulièrement l’histoire ou ce dernier
était sur mer entourés de ses compagnons de voyage.
(lecture de la phrase)Pendant que ces derniers
étaient affligés par la tempête , le philosophe se trouvait seul, bien tranquille et gardait son âme
forte, en montrant dans le navire un pourceau complètement indifférent.
Pyrrhon à recommander à
ses compagnons de voyage « d’imiter » l’animal qui selon lui avait une attitude exemplaire.
Cette
image rejoint l’idée de Montaigne , soutenue dans le bestiaire qui nous informe que la sagesse n’est
pas un propre de l’homme.
Le pourceau en effet se montre indifférent comme le sage doit se
montrer , il n’est pas agité, se montre indifférent et « regarde cette tempête sans effroi ».
« La
philosophie au bout de ses préceptes » , au bout de ses enseignements nous invite à nous montre
indifférent face à ce genre de situations.
Elle nous invite également à prendre pour exemple le
muletier , ou encore l’athlète .
Que ce soit l’athlète ou le conducteur de mules , ces deux figures
souffrent de part leur activité mais nous ne percevons chez eux « ordinairement » moins de crainte
de la mort , ou encore de douleurs , et autres inconvénients.
Ils semblent se montrer indifférent face
à cela , ils continuent de pratiquer leur activité et développent ainsi une force physique et spirituelle.
Leur activité semble les avoir forgés spirituellement et physiquement.
Ils souffrent très certainement
, mais acceptent cette souffrance sans vouloir la combattre.
La science , ne fournit pas cela , cette
capacité à se détacher de la douleur et de la crainte de la mort.
En effet elle ne fait qu’accroitre cette
peur.
Elle ne fournit jamais autant de fermeté , qu’un homme qui s’est préparé physiquement et
spirituellemnt.
En effet c’est le tempérament qui nous permet de nous préparer , de développer une
certaine fermeté avec des exercices par exemple (pensons aux exercices pratiqués par les stoïciens).
Ainsi Celui qui est ferme ne tremble pas , ne faiblit pas devant la douleur ou la mort , il s’y est habitué
a appris à accepter l’idée de mourir ou de souffrir.
Le sage détient une certaine solidité spirituel mais
également physique.
Au sein 2 questions qui suivent , (lecture) Montaigne soutient que l’ignorance
nous permet de mieux inciser les membres d’un enfant ou encore ceux d’un cheval.
L’ignorance nous
permet d’etre plus habile et plus performant comme si ces gestes si je ne puis dire « médicaux »
étaient innés , qu’ils ne nécissitaient pas de cnss particulières.
Ces dernières ne feraient que nous
éloigner du bon geste .
La dernière et troisième question elle (lecture) , nous invite à réfléchir sur le
rapport entre maladie et imagination.
Certains se rendent malade par la force de leur imagination ,
car ces derniers ont souvent peur , ne maitrisent pas leurs passions.
Ils s’imaginent être malade ,
alors qu’il n’en est rien.
En effet beaucoup d’hommes se font « soigner » c’est-à-dire purger , saigner
…alors qu’ils ne sont touchés par aucun maux.
Ils affirment être touchés par quelquonque maladie ,
mais leur corps n’est pas malade , loin de la , c’est leur imagination qui les rend malade.
Les passions
prennent le dessus.
La science , plus particulièrement la médecine elle meme lorsque nous sommes
atteints de véritables maux....
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