Le temps est-il l’ennemi du bonheur ?

« Le temps est-il l’ennemi du bonheur ? Le temps a toujours été un sujet de grande fascination.

Ceci est partiellement dû aux différentes manières d’interpréter le mot “temps”.

Nous pouvons le voir comme une dimension qui rend compréhensible et possible le changement ou, d’une manière plus traditionnelle, un milieu dans lequel est rendu possible la progression de l’existence humaine.

Le bonheur peut être défini comme le but ultime que les Hommes recherchent, un état de satisfaction qui contrairement aux brefs contentements intenses mais éphémères comme la joie se caractérise par sa stabilité et sa durabilité.

A priori, les deux notions semblent êtres paradoxales, opposées.

Il semble donc normal que les Hommes s’interrogent sur la vraie nature du Temps. Nous vivons des expériences nouvelles en permanence, dans lesquelles nous pouvons remarquer comment celles-ci viennent se heurter à notre plaisir et bonheur.

Pourrions-nous donc le considérer comme un ennemi, destructeur, capable de nous causer les plus gros maux ? Paradoxalement, il est possible de réaliser comment le temps et le bonheur s’unissent pour fabriquer quelque chose de nouveau, de bénéfique.

Dans ce cas, pourrions nous le considérer comme un ami, un allié présent en permanence pour nous supporter ? Cette question nous travaille depuis des millénaires, à commencer par les plus grands philosophes comme Aristote qui voyait le temps comme “le nombre du mouvement selon l’antérieur et le postérieur” ; ainsi nous pouvons nous demander que signifie et représente le temps dans la quête des Hommes à aspirer vers un idéal du bonheur ? Serait-il simplement un obstacle, un poids, ou plutôt un allié, qui nous permettrait de s’élancer vers notre idéal que représente le bonheur ? Est-ce vraiment le temps lui-même qui nous rend malheureux ou plutôt la manière dont nous le vivons ? L’essence du temps est quelque chose de difficile à saisir.

En effet, ce n’est pas un bien matériel mais plutôt un concept abstrait. Pour commencer, cette notion peut avoir plusieurs définitions selon l’angle sous lequel on l’étudie.

Lorsque l’on s’intéresse à la mesure du temps, nous constatons qu’il existe deux représentations du temps qui s’opposent : le temps objectif (celui vécu par la société) et le temps subjectif (celui vécu par l’individu). En 1974, John Henry Schwartz et Joël Scherk étudiaient les modes de vibrations de particules, encore plus petites que des atomes, tels que les bosons et élaborent les fondamentales de la théorie des cordes, qui permet de décrire en physique quantique comment la matière et la gravité interagissent.

Ils en concluent qu’il existe dans l’univers plusieurs dimensions pour expliquer mathématiquement leurs équations complexes.

Nous connaissons les trois premières : la largeur (gauche/droite) d’axe x, la profondeur (avant/arrière) d’axe y et la hauteur (haut/bas) d’axe z. Jusqu’à présent, nous pouvons comprendre et visualiser toutes ces dimensions.

Prenons un trait, par exemple.

Voila un exemple d’objet en 1 dimension.

Un carré sur un bout de papier représente un objet à 2 dimensions.

Le stylo que vous tenez maintenant dans la main représente un objet à 3 dimensions.

D’après les physiciens, la quatrième dimension s’agirait du temps, quelque chose de bien plus complexe dont on connaît finalement 1. »