Le sport a-t-il une vertu morale ?
Extrait du document
«
[Le corps est un instrument au service de ma volonté.
Il est de mon devoir de l'entretenir.
Le sport est une école
de courage.
L'homme, grâce à lui, apprend à se surpasser,
à se libérer des contraintes physiques.]
Je dois entretenir l'instrument de ma liberté
Ainsi que l'écrit Kant, «la culture des forces corporelles (la gymnastique
proprement dite) consiste à prendre soin de ce qui constitue en
l'homme l'instrument (la matière) sans lequel les fins de l'être humain
demeureraient inaccomplies» (Métaphysique des moeurs).
Il est de mon
devoir de fortifier ce corps qui donne corps à ma volonté.
Aux grands principes, il faut préférer les actes
Il n'est pas toujours aisé d'expliquer à un enfant, à un adolescent le
sens de valeurs telles que le courage, l'abnégation, la solidarité, le
respect d'autrui...
La pratique d'un sport d'équipe - les éducateurs le
savent - est l'une des meilleures façons d'apprendre aux jeunes, sans
se perdre dans de longues explications, les fondements de la moralité.
Il est dans la nature de l'homme de se surpasser
I e sport est un art.
Une recette morale dont l'exercice est physique.
Le sport est l'art par lequel l'homme se libère de soi-même», écrit Jean
Giraudoux dans Sans Pouvoirs.
Se surpasser signifie être toujours plus
libre.
Qui se surpasse montre l'immense pouvoir de la volonté.
Grâce au
sport, l'homme se prouve à lui-même qu'il n'est pas seulement un corps.
[Le sport n'est jamais qu'un divertissement parmi d'autres.
Ce n'est pas en augmentant nos performances physiques
que l'on développe notre sens de la réflexion.
Or, il faut réfléchir pour agir moralement.].
»
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