Aide en Philo

Le silence est-il le signe de l'échec du langage ?

Extrait du document

« Analyse du sujet : La question est formulée de façon totale : elle appelle soit une réponse affirmative « oui, le silence est le signe de l'échec du langage » ; soit « non, le silence n'est pas le signe de l'échec du langage ».

Dans ce cas, la question qui se posera sera la suivante : quel rôle assigner au silence dans le cadre du langage ? Pour répondre à la question posée, il va s'agir dans un premier temps de considérer les notions du sujet : silence, signe, échec, langage. Silence Absence de bruit, d'agitation. Fait de ne pas parler, de se taire. Moment où l'on cesse de parler. Fait de ne pas vouloir ou de ne pas pouvoir exprimer sa pensée, ses sentiments. Fait de laisser entendre sa pensée, ses sentiments, sans les exprimer formellement. Fait d'entrer en communion, en communication intime, sans le secours de la parole. NB : Minute de silence.

Minute de silence qu'une assistance recueillie observe à la mémoire d'un (des) mort(s) Signe Du latin signum, « marque, signe ». On peut distinguer : Les signes naturels : tout ce qui évoque un phénomène non perçu et permet de le reconnaître, tout ce qui dépend des seules lois de la nature, comme la fumée est signe du feu. Les signes conventionnel ou artificiels : ils permettent d'évoquer un élément absent, une idée, tel le nombre pi signe du rapport de la circonférence du cercle à son diamètre. Les signes linguistiques : éléments d'un système de communication purement conventionnel et ayant un sens. Echec Résultat négatif, et généralement d'une certaine gravité, d'une entreprise. Langage Faculté de parler ou d'utiliser une langue. Tout système de signes, tout système signifiant, toute communication par signes (verbaux ou non verbaux). Le langage désigne aussi la totalité des langues humaines. Problématisation : Le silence est-il le signe de l'échec du langage ? - une approche naïve nous fait opposer silence à langage dès lors que le langage serait articulation de sons.

Cependant en approfondissant la notion de langage, on voit que cette opposition ne tient pas et que le silence est en lui-même et par lui-même constitutif du langage.

Que serait un langage sans pause, sans silence ? Ceci est manifeste dans le langage musical où le silence est tout aussi important voire plus que les notes, ou le rythme.

De plus – comme le langage courant le dit – il y a des silences parlants signifiants et significatifs : la minute de silence qui est hommage, le silence de l'ineffable.

Rester silencieux devant certains événements est-ce dans ce cas une limite du langage, ou un moment même du langage ? Une limite du langage ou du sujet parlant ? La question du silence nous incite donc à poser la question de limites inhérentes au langage. Plan : I.

Le silence comme échec du langage ? II.

Le silence comme signifiant et parlant ? III.

Le silence comme constitutif du langage I.

Le silence comme échec du langage ? 1.

Une première opposition silence / langage Au quotidien, l'homme a tendance à opposer silence / langage dès lors que le langage est associé à l'idée de langue, autrement dit à la verbalisation.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles