Le retour à la vie naturelle a t il un sens pour l'homme ?

« Sujet : le retour à la vie naturelle a-t-il un sens pour l'homme ? ( il faut souligner les titres d’œuvre et utiliser le pronom personnel « nous » car c'est votre raison qui s'adresse à une autre raison).

La conclusion reprend synthétiquement le raisonnement et ouvre la question. Dans l'introduction nous partons d'un exemple emprunté au quotidien ou à l'histoire ou à l'art en dégageant l'implicite du sujet ou ce qui est sous entendu sans être explicitement écrit. Nous entendons beaucoup autour de nous l'idée qu'il faudrait retrouver un « avant » où l'homme avait le sens de la nature et où il ne « maltraitait » pas la nature et par voie de conséquence sa nature en sous entendant que c'était beaucoup mieux avant.

Mais de quel « avant » s'agit-il ? Est-ce possible ? Que pouvait-être « la vie naturelle » ? Nous ne pouvons pas précisément le savoir dans la mesure où l'histoire ne nous apporte que quelques éléments sur l'homme chasseur cueilleur sans savoir si c'était cela la « vie naturelle ».

De plus est-il possible de revenir à un avant ? Que serait une « vie naturelle » sans état en ne comptant que sur les capacités que la nature donne à l'homme pour vivre avec les autres ? Or, Hobbes, dans le Léviathan, comme Freud dans Malaise dans la culture font apparaître l'idée que « par nature l'homme est un loup pour l'homme ou que l'homme n'est pas bonté primitive, mais agressivité qui détruit son prochain.

» Par ailleurs, Aristote introduit l'idée d'un homme « animal politique, par nature ». Deux thèses s'opposent et nous permettent de dégager la problématique suivante : comment se fait-il que « le retour à la vie naturelle » ne serait que guerre, destruction de tous alors que la nature donne à l'homme le langage et les valeurs morales qui l'élèvent d'emblée au-dessus de l'animal en lui permettant de vivre en famille et en Cité politique ? Dans un premier moment nous montrerons que, selon Aristote, la vie naturelle donne à l'homme le langage et les valeurs morales du juste qui lui permettent de constituer un état politique légitime.

Ces valeurs lui permettent par voie de conséquence de vivre selon l'amitié, la vertu et cela sans avoir besoin de l'artifice du Contrat où les hommes doivent passer un pacte de consentement pour s'entendre sur la vie en commun désirable. TRANSITION : mais par nature, Rousseau indique que l'homme n'est ni bon ni mauvais, il est innocent et ne connaît pas les valeurs.

C'est la société qui l'a corrompu selon Le discours sur l'Origine et les fondements de l'inégalité parmi les.... »