Le progrès de l'humanité se réduit-il par le progrès technique ?

« Parties du programme abordées : � L'histoire. � Théorie et expérience � Le sens. � La société. Analyse du sujet : Un sujet très classique dont la formulation invite à définir ce qui peut s'ajouter au progrès technique, considéré comme acquis, pour constituer le progrès de l'humanité. Conseils pratiques : Définissez avec rigueur le mot progrès (avancée, au sens de développement quantitatif ou qualitatif).

L'antonyme de progrès est décadence.

Ce mot peut vous offrir des perspectives de réflexion intéressantes.

Réfléchissez à la notion d'humanité.

Comment donner un contenu concret à cette notion ? Bibliographie : Condorcet, Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, Garnier-Flammarion. Descartes, Discours de la Méthode, 6e partie, Garnier-Flammarion.

Hegel, La Philosophie de l'histoire, Vrin. Marx, Le Capital, livre I, Garnier-Flammarion.

Marx, Introduction à la critique de l'économie politique, en particulier ch.

3 et 4, éditions Sociales. O.

Spengler, Le Déclin de l'Occident, Gallimard. Difficulté du sujet : ** Nature du sujet : Classique [Les progrès de la technique permettent aux hommes de vivre mieux.

La technique a permis à l'homme d'améliorer infiniment les conditions matérielles de son existence et d'aller toujours plus loin dans la conquête de la nature.] Le marteau, comme la technique, n'a aucun pouvoir en soi Envahis par les outils et les machines, nous attribuons à la technique des pouvoirs qu'elle n'a pas.

Le marteau n'a aucun pouvoir tant qu'il n'est pas manié par un homme, et la question qui nous occupe revient donc à poser cette interrogation: utilisé pour planter un clou et construire une maison ou, au contraire, pour taper sur la tête de mon voisin, le marteau est-il toujours un progrès? La réponse semble évidente... La technique est un moyen de maîtriser la nature Depuis le XVI ième siècle, les hommes entendent conquérir la nature grâce aux nouvelles inventions techniques.

Ce projet est résumé par Descartes, lorsqu'il plaide en faveur d'une science pratique, qui permette à l'homme de se rendre «maître et possesseur de la nature».. »