Le pouvoir repose-t-il sur la contrainte ou sur le consentement ?
Extrait du document
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Analyse du sujet :
Cette question a la forme d'une alternative : le pouvoir reposerait soit sur la contrainte, soit sur le
consentement.
Avant de tenter de répondre à cette interrogation, attardons-nous plus en détail sur les concepts
qui la composent : « pouvoir », « reposer sur », « contrainte », « consentement » :
Pouvoir :
Du latin populaire potere, réfection du latin classique posse, «être capable de ».
Verbe : avoir la possibilité, la faculté de.
Avoir le droit, l'autorisation de.
Nom : puissance, aptitude à agir.
En politique, ressource qui permet à quelqu'un d'imposer sa volonté à un autre, autorité.
Employé
seul (le pouvoir), les institutions exerçant l'autorité politique, le gouvernement de l'État.
Reposer sur :
Avoir pour base, être appuyé sur (quelque chose) de manière stable, ferme ou permanente
Être établi sur, être fondé sur (quelque chose), s'appuyer sur (quelque chose)
Contrainte :
Violence qu'on exerce contre quelqu'un, pour l'obliger à faire quelque chose malgré lui ou pour l'empêcher de
faire ce qu'il voudrait.
État de domination exercé par les circonstances sur une personne en la mettant dans la nécessité d'agir
malgré soi
Consentement :
Action de consentir*; résultat de cette action.
Autorisation, accord donné à un acte légal
Acceptation totale et réfléchie d'une valeur reconnue comme vraie ou existante
Acte libre de la pensée par lequel on s'engage entièrement à accepter ou à accomplir quelque chose
Consentir : se prononcer en faveur de l'accomplissement d'un projet, d'un acte ; Concourir à l'accomplissement
d'un acte ; Autoriser, permettre
Problématisation :
Cette question s'interroge sur les fondements, les bases du pouvoir et nous place devant une alternative.
Le pouvoir tire-il son fondement de la contrainte ou du consentement ? Le pouvoir étant une relation de dominant à
dominé, on répondrait de façon tout à fait immédiate et conséquente par la première branche de l'alternative : le
pouvoir trouve son fondement dans la contrainte.
On pense dans ce cas cas à la contrainte des régimes
autoritaires, et des pouvoirs dictatoriaux.
Cependant dans le cas de l'Etat démocratique, le pouvoir semble tenir son
fondement dans le consentement des citoyens.
La question est loin d'être simple.
Son caractère épineux tient dans
le terme pouvoir pris au singulier alors qu'il semble réellement polysémique.
Le pouvoir parental n'est pas le pouvoir.
»
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