Le nihilisme de Nietzsche
Publié le 19/03/2022
Extrait du document
«
Le nihilisme de Nietzsche – Par-delà le bien et le mal
Le sens courant du nihilisme n’est pas le même que celui que lui donne Nietzsche.
Nietzsche reproche à la société moderne d’être recouverte de valeurs mortifères (valeurs par
lesquelles nous exprimons l’énergie qui nous animes).
Tout ce qui existe est animé par une force, la volonté de puissance.
Le nihilisme c’est le rejet de cette volonté de puissance.
La vie c’est le mouvement, par définition, un torrent de chaîne.
Le but de l’existence c’est vivre.
C’est la vie du corps qui manifeste celle des idées.
Les hommes rejettent l’exaltations de la vie car la société leur a fait rejeter.
Toutes les sociétés veulent accéder au bien, mais qui décide de ce bien ? Qui fixe les limites du
légitime et du non-légitime ?
Les idées sont des produits de notre intérêt.
Nous considérons mal ce qui nous procure de la douleur.
Le problème c’est al traduction en valeur de ce qui est en réalité notre intérêt.
Nous avons la morale
de nos espoirs physiologiques.
Dans la condamnation morale de la violence est une répression de ce qu’est la vie.
Donc vouloir
condamner l’essence de la vie c’est condamner la vie.
La morale c’est l’invention des faibles, c’est la morale qui défend le faible du fort.
Nietzsche parle de
la « morale d’esclave ».
Nous condamnons ce que nous subissons.
Donc les créateurs de la morale subissent la force des
forts.
Le bien et le mal n’existent que de notre esprit.
La morale n’est pas une réalité transcendante mais
une création psychique qui veut se faire passer pour une loi transcendante.
On relève trois coups critiques : la morale arbitraire, la morale relative et la morale mortifère.
Sur quoi le respect de l’autre est-il fondé ? Sur la crainte et la lâcheté.
On instaure la réciprocité lorsqu’on craint que l’autre nous inflige un préjudice.
Une morale n’est
jamais désintéressée.
Les faibles érigent devant les forts des valeurs absolues qui sont a but auto
défensif.
Le nihilisme de Nietzsche c’est l’adhésion à un système de valeur basé sur la croyance en l’existence
d’une morale transcendante.
Le nihilisme, selon le dictionnaire, c’est ne croire en rien.
On distingue deux types de nihilismes dans la philosophie : la négation de l’autorité des valeurs
morales (Nietzsche) et le nihilisme de la vie (moralistes).
« Dieu est mort » - Nietzsche.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le nihilisme chez Nietzsche (émission l’INA)
- Nietzsche et la religion
- « monde conscient » Nietzsche
- [ L'oeuvre échappe à son auteur] Nietzsche
- Tu dois devenir qui tu es Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844-1900)