Le nihilisme chez Nietzsche (émission l’INA)

« Le nihilisme (émission l’INA) 1/5 nihil : rien Pr Nietzsche et Heidegger, le pr d’ancrage du nihilisme est grec. Pbq : y a-t-il du nihilisme ds la pensée grecque ? Intervention de Barbara Cassin : Conception nietzschéenne : ds son Interprétation essentielle, Nietzsche caractérise le nihilisme par ces mots : « Dieu est mort ».

Il le rapporte donc aux valeurs.

Volonté de puissance : « Que signifie le nihilisme ? Que les suprêmes valeurs se dévalorisent ».

Il définit donc le nihilisme en fonction de la notion de valeur.

Y a-t-il des Grecs nihilistes ? Y a-t-il des Grecs qui dévalorisent les valeurs ? Pr Nietzsche, avt de dévaloriser les valeurs, il y a une manière de les créer qui dévalorise des valeurs encore + fondamentales que les valeurs chrétiennes ou que les valeurs divines.

Il y a une manière d’ê encore + nihiliste que de dire « Dieu est mort » : c’est dire « Dieu est né », le mnd suprasensible existe, la vie n’est pas la valeur suprême.

Pr Nietzsche, Socrate est, en ce sens, une figure emblématique du nihilisme.

Socrate s’oppose aux sophistes qui st en aucun cas nihilistes : au contraire, ils promeuvent la valeur de la vie. Conception heideggerienne : Nietzsche (vol.

II) : il propose de penser le nihilisme en termes non pas de valeur mais d’ê.

Au sens conceptuel du terme, nihilisme « veut dire que tt étant serait nihil, rien, néant ».

Traité du non-ê de Gorgias : exemple de néantisation de l’ê.

Début du traité : « Il n’est rien ; d’ailleurs, si c’est, c’est inconnaissable ; d’ailleurs, si c’est et si c’est connaissable, ce n’est prtant pas montrable aux autres.

» Intervention de Francis Wolf : 3 gds sens possibles du mot « nihilisme » : - 1er sens très large : est nihiliste tte pensée qui se donne pr objet de réduire à rien telle ou telle valeur admise.

En ce sens, il n’y a pas de doute : il y a du nihilisme ds la pensée grecque. Zénon est un nihiliste puisque son objet est de dénier qu’on puisse penser le mvt, le multiple, par ex. Gorgias nie l’existence même de l’ê. Socrate prétend réduire à rien le savoir de ses interlocuteurs ; par le moyen de la réfutation, il prétend tjs montrer que son interlocuteur se trompe. Les sceptiques. - Sens très étroit, celui exprimé par Nietzsche : dévalorisation des valeurs En ce sens, pas de nihilisme ds la pensée grecque : en effet, pr Nietzsche, le nihilisme est un phénomène moderne, il parle d’avènt du nihilisme, l’évént majeur des tps modernes. - Impuissance de la pensée à pvr établir quoi que ce soit, aucune V, aucune valeur.

Il y a chez certains sophistes ds le mvt sceptique qh comme la marque, le signe de cette impuissance de la pensée.. »