Le moulin de Flatford de John Constable
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Constable John
(East Bergholf, Suffolk, 1776 - Londres 1837)
Peintre anglais.
Fils d'un propriétaire de moulins, il passe son enfance dans sa région natale, où il résidera pendant presque toute sa vie.
En 1799, il se
rend à Rome pour suivre les cours de la Royal Academy, étudiant avec un intérêt particulier les paysagistes classiques comme Claude
Lorrain et Nicolas Poussin, mais également les hollandais du XVIIème siècle et, parmi les anglais, Richard Wilson et Thomas
Gainsborough.
Poussé par le désir de s'éloigner de la tradition néo-classique et de renouveler sa peinture, il revient en 1802 dans son
village natal, pour peindre la nature sur le vif, dans l'intention de la représenter de la façon la plus objective possible.
Par ce choix,
Constable fait un pas décisif vers une vision naturaliste du paysage, destinée à se développer pleinement quelques années plus tard avec
les artistes de l'école de Barbizon.
Dès ce moment-là, Constable se consacre assidûment à la représentation de la campagne anglaise, la peignant telle quelle apparaît,
suivant les conditions atmosphériques et de lumière.
A partir de 1804, il commence à peindre non plus seulement à l'huile mais à
l'aquarelle, obtenant ainsi des résultats de grande spontanéité dans le rendu des effets d'atmosphère.
En 1806, il revient définitivement
dans son Suffolk natal, où il poursuit son intense activité d'étude sur le vif, tentant en vain de faire reconnaître ses œuvres par la Royal
Academy de Londres.
Pour ses tableaux, il s'inspire souvent des mêmes lieux, revenant des années après sur le même sujet : on a ainsi
de nombreuses vues de la bruyère de Hampstead et de la cathédrale de Salisbury (La Cathédrale de Salisbury, 1820, Londres, National
Gallery).
Son Suffolk natal est une source d'inspiration particulièrement féconde, et c'est à lui que sont consacrés ses meilleurs tableaux :
Le Moulin de Flatford (1817, Londres, Tate Gallery), La Charrette de foin (1821, Londres, National Gallery), Le Cheval qui saute (1825,
Londres, Royal Academy), La Vallée de Dedham (1802, Londres, Victoria and Albert Museum, reproduite en 1828, Edimbourg, National
Gallery of Scotland).
Ces tableaux sont presque toujours le fruit d'une longue élaboration, qui part de petites ébauches pour passer à des
ébauches à l'échelle, et arriver enfin à la réalisation soignée de la toile.
C'est de 1821-22 que date une série d'études de nuages, au dos
desquelles sont notées la date et l'heure de l'exécution, et parfois, les conditions du temps et du vent pendant le travail.
En 1829,
Constable obtient enfin l'admission tant désirée à la Royal Academy, mais la mort de sa femme, la même année, le jette dans un état de
prostration profonde dont il ne se remettra jamais entièrement.
La crise qu'il traverse sur la fin de sa vie se répercute dans les tons
sombres des œuvres de ces années-là (Ferme dans la vallée, 1835, Londres, Tate Galery).
A partir de 1833, Constable enseigne à la
Royal Academy : les textes de ses cours sur l'histoire du paysage sont une source précieuse pour comprendre sa conception de la
peinture.
Contrairement à Joseph Mallord William Turner, l'œuvre de Constable rencontre en Angleterre des résistances et des perplexités, alors
qu'en France, elle exerce une influence profonde sur Eugène Delacroix et sur les autres artistes romantiques, les poussant à peindre plus
librement, et elle constitue une référence fondamentale pour les peintres de l'école de Barbizon.
Le moulin de Flatford de John Constable
Le moulin de Flatford (1817) est la première d'une série de toiles consacrées à la vallée du Stour, dans le comté du Suffolk, où John
Constable a passé une grande partie de son enfance.
Le tableau a certainement une implication autobiographique, puisqu'à Flatford, la
famille du peintre possède un moulin et exerce ses activités commerciales.
Dans l'intention de l'auteur, cette série de toiles aurait dû lui
assurer l'approbation des milieux académiques, qui le critiquaient surtout pour la liberté et l'approximation de sa technique, l'accusant de
faire des tableaux non finis.
Mais à l'exposition annuelle de la Royal Academy, le peintre eut une cuisante déception parce que, malgré
l'utilisation d'une technique traditionnelle, Le moulin de Flatford ne fut pas vendu.
La scène est plongée dans l'atmosphère calme et
sereine d'une belle journée d'été : au premier plan, des enfants sont en train de jouer et de pêcher, alors que d'autres personnages,
placés au second plan et dans le fond, manoeuvrent leurs embarcations.
La nature est représentée avec une fraîcheur et une véridicité
inconnues des peintres de la génération précédente, à l'exception de John Wright of Derby à qui l'on doit les premières tentatives de
reproductions fidèles des les phénomènes atmosphériques.
Constable John (East Bergholf, Suffolk, 1776 -Londres 1837), peintre anglais.
Fils d'un propriétaire de moulins, il passe son enfance dans
sa région natale, où il résidera pendant presque toute sa vie.
En 1799, il se rend à Rome pour suivre les cours de la Royal Academy,
étudiant avec un intérêt particulier les paysagistes classiques comme Claude Lorrain et Nicolas Poussin, mais également les hollandais du
XVIIème siècle et, parmi les anglais, Richard Wilson et Thomas Gainsborough.
Poussé par le désir de s'éloigner de la tradition néoclassique et de renouveler sa peinture, il revient en 1802 dans son village natal, pour peindre la nature sur le vif, dans l'intention de la
représenter de la façon la plus objective possible.
Par ce choix, Constable fait un pas décisif vers une vision naturaliste du paysage,
destinée à se développer pleinement quelques années plus tard avec les artistes de l'école de Barbizon.
Dès ce moment-là, Constable se
consacre assidûment à la représentation de la campagne anglaise, la peignant telle quelle apparaît, suivant les conditions
atmosphériques et de lumière.
A partir de 1804, il commence à peindre non plus seulement à l'huile mais à l'aquarelle, obtenant ainsi
des résultats de grande spontanéité dans le rendu des effets d'atmosphère.
En 1806, il revient définitivement dans son Suffolk natal, où il
poursuit son intense activité d'étude sur le vif, tentant en vain de faire reconnaître ses oeuvres par la Royal Academy de Londres.
Pour ses
tableaux, il s'inspire souvent des mêmes lieux, revenant des années après sur le même sujet : on a ainsi de nombreuses vues de la
bruyère de Hampstead et de la cathédrale de Salisbury (La Cathédrale de Salisbury, 1820, Londres, National Gallery).
Son Suffolk natal
est une source d'inspiration particulièrement féconde, et c'est à lui que sont consacrés ses meilleurs tableaux : Le moulin de Flatford
(1817, Londres, Tate Gallery), La Charrette de foin (1821, Londres, National Gallery), Le Cheval qui saute (1825, Londres, Royal
Academy), La Valléee de Dedham (1802, Londres, Victoria and Albert Museum, reproduite en 1828, Edimbourg, National Gallery of
Scotland).
Ces tableaux sont presque toujours le fruit d'une longue élaboration, qui part de petites ébauches pour passer à des ébauches
à l'échelle, et arriver enfin à la réalisation soignée de la toile.
C'est de 1821-22 que date une série d'études de nuages, au dos
desquelles sont notées la date et l'heure de l'exécution, et parfois, les conditions du temps et du vent pendant le travail.
En 1829,
Constable obtient enfin l'admission tant désirée à la Royal Academy, mais la mort de sa femme, la même année, le jette dans un état de
prostration profonde dont il ne se reprendra plus tout à fait.
La crise qu'il traverse sur la fin de sa vie se répercute dans les tons sombres
des oeuvres de ces années-là (Ferme dans la vallée, 1835, Londres, Tate Galery).
A partir de 1833, Constable enseigne à la Royal
Academy : les textes de ses cours sur l'histoire du paysage sont une source précieuse pour comprendre sa conception de la peinture.
Contrairement à Joseph Mallord William Turner, l'oeuvre de Constable rencontre en Angleterre des résistances et des perplexités, alors
qu'en France, elle exerce une influence profonde sur Eugène Delacroix et sur les autres artistes romantiques, les poussant à peindre plus
librement, et elle constitue une référence fondamentale pour les peintres de l'école de Barbizon..
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