Le Marquis de Sade et la violence
Publié le 30/01/2024
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«
La Violence et le Sadisme
Aujourd’hui, on va parler du marquis de Sade.
Le marquis de Sade est un écrivant français
du 18ème siècle, il passa le tiers de sa vie en prison, 27 ans au total, nous verrons pourquoi, c’est un
écrivain pour le moins controversé, essentiellement connu pour son œuvre littéraire érotique et
pornographique.
Sade n’a pas donné son nom à un mouvement philosophique, mais plutôt à une
perversion psychologique, le Sadisme.
Le Sadisme correspondant au fait de tirer du plaisir de la
souffrance d’autrui.
Sade à exalté la cruauté et la perversité dans ses œuvres , décrivant tour à tour
des scène de viol, de pédophilie et d’inceste.
Mais ce qui caractérise la violence chez Sade, c’est
que ce n’est pas un esprit lourd, c’est quelqu’un qui aime la pensée, le concept et qui le fait savoir
(anecdote ; En prison il se plaignait qu’on lui interdise l’accès aux confessions de Rousseau).
Ce qui
fait penser que même si Sade était un pervers, c’est un pervers intelligent, lucide, sur lui meme et
ses choix.
En dehors de ses symphonies macabres, on trouve chez Sade un réelle réflexion
philosophique, et une cohérence du monde qui devrait nous inciter à dépasser notre répulsion
première, pour tenté de comprendre ce qu’il y a derrière.
Problématique ; Quelles sont les différentes formes de violence dans le Sadisme ?
I/Le Sadisme comme une force contraignante s’exerçant sur autrui ;
La violence, venant du latin violentia, désigne la force d’action, une force exercer contre
quelqu’un, le soumettre par la force.
De plus, si l’on se réfère à la définition du droit pénal, la
violence c’est le fait d’agir sans le consentement de la personne intéressée, c’est l’acte d’agression
commis volontairement à l’encontre d’autrui, sur son corps ou sur ses biens.
Dés lors, le Sadisme se présente comme l’apologie de la violence, car il se caractérise avant
tout par une violence exercer à l’encontre de sa victime.
Dans Justine ou les malheurs de la vertu,
Justine est battue, insultée, déshonorée, volée, violée, donnée aux chiens, marqué au fer, séquestrée,
torturé aussi bien physiquement que mentalement, accusée de choses qu’elle n’a pas commise…
Ainsi, le Sadique peut être présenter comme un être inhumain, mais ce serait là une grosse
erreur.
En effet, que ce nous dérange chez le sadique, c’est avant tout qu’il est humain et donc que
c’est un être morale, chez qui réside une dualité entre humanité et inhumanité.
Car Sade est avant
tout un humain qui utilise les outils qui nous sont propres, tels que la morale ou la raison, pour
justifier son inhumanité.
Mais c’est un paradoxe, on ne peut pas aller à l’encontre de tout les
principe de l’humanité et le justifier avec des outils propres à l’humanité.
On pourrait alors croire que ce qui fais défaut à Sade, c’est sont manque d’empathie, le
pathos, car nous, nous somme sensible à ce mécanisme d’interaction.
(Ex ; Salut).
Or Sade semble
dénué d’empathie, c’est encore un fois un grosse erreur.
Car ne pas faire preuve d’empathie, c’est
être indifférent face à ce que ressent autrui.
On dira donc que le sadique est indifférent, or ne n’est
pas le cas, au contraire, car Sade prend du plaisir à voir ses victimes souffrir, sa lui plais d’entraîné
une mendiante dans sa garçonnière pour l’attacher sur son lit, pour la fouetter jusqu’au sang, verser
de la cire brûlante sur ses plaies, avant de la sodomiser et de la faire déféquer sur un crucifix.
Il n’y
est donc pas insensible, puisque ça l’excite.
Il faut bien comprendre que le Sadisme ne se résume pas au fait de considérer l’autre comme
un objet, cela va bien au-delà, le sadique ressent de la jouissant dans le fait qu’il considère bel et
bien sa victime, et que c’est de cette considération qu’il retire tout son plaisir malsain.
Et si
l’empathie désigne le fait de comprendre ce que ressent l’autre, le Marquis de Sade n’en n’est pas
dépourvue, ce dont il est dépourvue, c’est la bienveillance.
Qui lors qu’elle est couplé avec
l’empathie crée la compassion.
On comprend alors que Sade n’opère pas une suppression de la
morale, mais bel et bien une inversion de la morale.
Ce qui me permet de passer à ma 2ème partie.
2/Une violence comme force de vie ;
A partir de maintenant, on se réfère à l’étymologie de violentia, qui vient du latin VIS
désigne la force vitale, un élan de vie qui lorsqu’il se déploie peut provoquer des dommages
collatéraux.
C’est ce que Nietzsche nommait « la volonté de puissance », lui même étant contre les
système de valeur morale, Sade s’est très vite reconnue dans ces textes.
En revanche, chez
Nietzsche, le déploiement de cette volonté de puissance n’est pas nécessairement violent, il s’agit
avant tout d’une affirmation du vouloir vivre sans considération du bien et mal.
Là où la souffrance
est un dégât collatéral chez Nietzsche, pour Sade c’est vraiment le plaisir du mal, la jouissance de la
destruction, il ne s’agit pas d’annuler le bien et le mal, mais de remplacer le bien par le mal ;
inverser le vice et la vertu et de célébrer tout ce que l’on condamne.
Donc là où la volonté de
puissance Nietzschéenne est une force d’affirmation, le Sadisme est une fore de transgression.
Par
exemple Sade répugne profondément le christianisme, mais il ne s’inscrit pas dans une logique
d’indépendance mais plutôt de confrontation, donc il s’y réfère toujours.
En somme, pour Sade il ne s’agit pas de dépasser les valeurs établit, mais de les inverser.
Il
veut ériger le vice en vertu et la vertu en vice, on retrouve d’ailleurs cette volonté dans les titres de
ses ouvrages tels que « Justine ou les malheurs de la vertu », ou encore « Juliette ou les....
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