LE LIBAN (carte, population, administration, géographie) ?
Extrait du document
Capitale : Beyrouth
Superficie : 10 400 km²
Population (estimation 2008) : 4 500 000 hab. (les Libanais)
Densité : 430 hab./km²
Monnaie : livre libanaise
Langue officielle : arabe
Religions principales : islam, christianisme
Nature du régime : république parlementaire
PIB : 18 milliards de dollars (1800 $/hab.)
«
Liban
Etat du Proche-Orient, possédant des frontières avec Israël et la Syrie.
Le pays s'étend sur 10 400 km² et compte environ 4,5 millions d'habitants.
La
capitale est Beyrouth, les autres grandes villes étant T ripoli, Saïda, Baalbek, Zahlé, Djouniyé (100 000 habitants), T yr (80 000 habitants) et Djebail (25
000 habitants).
Géographie
Le Liban est constitué d'une mince bande de terre bordée par la M éditerranée, et est traversé dans toute sa longueur par la montagne du Liban (Q urnat al
Sawda, 3083 m) ; parallèlement à ce massif, celui de l'A nti-Liban (Hermon, 2814 m) forme la frontière avec la Syrie.
Les anciennes forêts de cèdres ont
presque entièrement disparu.
Le climat est doux.
Population
Elle se compose d'A rabes, dont 60% sont musulmans et 40% chrétiens, pour la plupart maronites, et d'une minorité de Druzes.
Economie
Le Liban assure le commerce de transit vers la Syrie et l'Irak.
L'agriculture se remet de la guerre : le pays produit du raisin, des oranges, des pommes de
terre et des betteraves à sucre.
L'industrie se concentre dans le secteur des raffineries de pétrole à l'extrémité du pipeline transarabique, notamment à Tripoli, mais également dans
l'agroalimentaire, les cimenteries et l'aluminium.
Les ressources minières sont très peu exploitées (fer, cuivre, phosphates).
La place financière de Beyrouth, florissante dans les années 60 et 70, tente de retrouver sa place.
L'économie du pays est entièrement tournée vers la
reconstruction : le grand chantier de Beyrouth est estimé à 13 milliards de dollars, et devrait durer jusqu'en 2020.
Histoire
A ntiquité
La fondation de Beyrouth est datée de 4000 av.
J.-C .
Les principales villes du Liban sont toutes de très anciens sites : Byblos est fondée en 5000 av.
J.-C .,
Sidon en 3500 av.
J.-C .
et Tyr vers 2750 av.
J.-C .
Nommée "P hénicie", la région donne naissance à un alphabet de vingt-deux signes.
Les Phéniciens
colonisent le pourtour méditerranéen.
Les cités préservent leur autonomie malgré les occupations successives (notamment égyptienne et hittite).
A lexandre le Grand soumet, en 333 av.
J.-C ., les cités et détruit T yr.
La région est incluse dans les royaumes hellénistiques des Diadoques, puis passe
sous domination romaine en 64 apr.
J.-C .
Le Liban est rattaché à l'Empire d'O rient en 395 puis à l'Empire byzantin.
M oyen A ge
En 635, les A rabes s'emparent de Damas, qui devient le centre d'une brillante civilisation.
A u XIIe siècle, les croisés s'emparent de la région et créent le
comté de Tripoli au nord et le royaume de Jérusalem au sud.
En 1289, les mamelouks reprennent T ripoli.
Le Liban est conquis en 1516 par les Turcs.
Ils
signent les "C apitulations" (accords autorisant les chrétiens à pratiquer leur religion sous la protection des O ccidentaux).
Le Liban devient pendant deux
cent cinquante ans l'enjeu de la rivalité des pachas, des émirs et des sultans.
Epoque contemporaine
Durant le XIXe siècle, la France intervient de plus en plus souvent au Liban (notamment en 1860 pour rétablir l'ordre).
Le traité de Sèvres de 1920
démembre l'Empire ottoman et donne à la France mandat sur la Syrie et le Liban.
Le général C atroux proclame l'indépendance en 1941.
Jusqu'en 1957, les
relations avec le puissant voisin syrien dominent la politique du Liban.
A la suite d'affrontements entre les partisans et les opposants à la création de la
République arabe unie en 1958, les troupes américaines débarquent à la demande de C amille C hamoun, le président de l'époque.
En 1975, de rudes combats opposent les musulmans aux chrétiens.
En février 1976, un plan de paix entre la Syrie et le Liban est mis au point.
Les
chrétiens tentent de conserver le pouvoir, et les frères Gemayel sont tous deux élus président du pays en 1982 (A mine remplace son frère Bachir,
assassiné un mois après son élection).
La même année, Israël envahit le Liban (opération "P aix en Galilée") pour en chasser les combattants palestiniens,
puis se retire, laissant le terrain aux forces syriennes.
Du fait du retranchement du Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban, Israël occupe le sud du pays déclaré "zone de sécurité" et mène des attaques
aériennes contre des villes de la zone.
Entre 1982 et 1989, cinquante-sept Occidentaux (dont seize Français) ont été pris en otage et gardés pour certains d'entre eux pendant de longues
périodes (record : T erry A nderson, journaliste américain, retenu pendant 2454 jours).
Dix d'entre eux sont morts en détention.
C es rapts étaient le fait de
différents groupes.
La guerre se termine en 1990, avec la défaite du camp chrétien du général A oun, qui doit se réfugier en France.
En 1991 est signé le "traité de fraternité"
avec la Syrie, qui place de fait le Liban sous la tutelle de son voisin.
Elias Hraoui, président depuis 1989, est remplacé en novembre 1998 par Emile
Lahoud.
En 1999, un accord douanier entre la Syrie et le Liban entre en vigueur, prévoyant la "libéralisation des échanges commerciaux".
C et accord
renforce l'union des deux pays.
En mai 2000, Israël retire ses dernières troupes du Liban sud, mettant ainsi fin à une occupation de cette région qui durait depuis 22 ans.
Les élections législatives de septembre 2000 marquent la victoire de l'opposition, menée par Rafic Hariri, qui retrouve le poste de premier ministre, qu'il
avait déjà occupé de 1992 à 1998.
M ais Rafic Hariri démissionne en octobre 2004 pour protester contre la mainmise de la Syrie sur la polique intérieure
libanaise.
Il est remplacé par Omar Karamé.
En février 2005, l'assassinat de Rafic Hariri provoque un grand mouvement populaire antisyrien, qui aboutit à la démission du gouvernement d'Omar
Karamé.
Les manifestants, rassemblés sous le slogan "2005-Indépendance", réclament le départ des troupes syriennes, qu'ils obtiennent à la fin du mois
d'avril 2005, ce qui met fin à 29 ans de présence de la Syrie au Liban.
En juin 2005, les élections législatives marquent la victoire de l'opposition
antisyrienne.
En juillet 2006, l'enlèvement de deux soldats israéliens par le Hezbollah, milice chiite membre du gouvernement, provoque une réaction extrêmement
violente et disproportionnée d'Israël, qui bombarde toute maison ou infrastructure susceptibles de servir au Hezbollah, soit l'ensemble du pays.
Le quart de
la population se retrouve sur les routes et le pays est en ruine, ramené 15 ans en arrière.
M algré le cessez-le-feu, Israël décide de continuer à surveiller
étroitement le pays pour contrer d'éventuelles attaques du Hezbollah.
En novembre 2006, le pays est à nouveau au bord d'une grave crise entre les clans pro (Hezbollah notamment) et antisyrien.
En mai 2008, le Hezbollah
multiplie encore les provocations contre le gouvernement, alors qu'un président est enfin élu après des mois de vacance du pouvoir : M ichel Sleimane, chef
des armées.
Politique
Le Liban est une république parlementaire.
Le président est élu pour 6 ans par le P arlement.
L'A ssemblée nationale comprend cent-vingt-huit membres élus
au suffrage universel pour 4 ans.
Les fonctions sont toujours attribuées selon les confessions de chacun : le président est un chrétien maronite, le premier ministre est un musulman sunnite
et le président du P arlement un musulman chiite..
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