Le doute est il un frein ou un moteur pour l'existence ?
Extrait du document
«
Analyse.
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Le doute est ici le centre de notre questionnement.
Il apparaît clairement que nous devons nous
demande si le doute fait avancer ou stagner car :
o
Le fait de douter est souvent considéré comme à l'origine de évolutions de l'homme .Toutes la
recherche, scientifique, philosophique, voir même sociale, se débute par une remise en cause des
choses établies.
Les doutes permettent alors de ne pas rester dans un conservatisme figé, de tenter
de nouvelles expériences.
o
Cependant, le doute est aussi considéré comme étant ce qui empêche de continuer, ou même
d'avancer sur une voie.
Parce que le doute est un arrêt du mouvement, une réflexion sur la réalité ou
la vérité de ce qui est en cours.
Dans sa définition, le doute est l'incertitude de l'esprit sur la réalité
des faits, de la vérité d'une énonciation.
Au-delà de ces deux conceptions du doute, il faut aussi prendre en compte ce à quoi le terme est
généralement opposé :
o A l'action : le doute est un arrêt de l'action.
Douter, ce n'est pas agir, c'est au contraire marquer une
pause.
En ce sens, le doute est un frein.
Mais nous ne pouvons déterminer de là qu'il est un frein de
l'existence ; il s'agit pour ‘heure d'un frein de l'action.
o
A la certitude : Le doute est l'inverse de la certitude.
Il apparaît sue le doute ôte les certitudes,
quelles qu'elles soient.
Ainsi, les mauvaises certitudes peuvent être révoquées avec le doute, amis, si
l'on doute de tout, que l'on a plus de certitudes, il est clair que l'on en peut plus rien connaitre.
En un
tel cas, l'existence elle-même peut être remise ne cause.
Nous voyons donc combien la question du doute est problématique en soi.
Nous devrons cependant nous
limiter à l'étude de la fonction du doute dans l'existence.
C'est-à-dire en quoi le fait de douter peut-il nous
empêcher d'avancer, amis aussi en quoi, à l'inverse, il est le moteur de l'être.
Enfin, nous conserverons à l'esprit l'éventualité d'un compromis sur le doute, possiblement nécessaire à
l'avancée de l'homme, mais dans une limite que l'on doit s'imposer : un doute systématique et absolu
entraînant nécessairement l'arrêt de tout mouvement de pensée.
Problématisation.
Nous pensons que le fait de douter, de temps à autre, nous permet d'avancer dans notre vie et notre réflexion.
Pourtant, il existe un danger dans le doute : celui de la stagnation.
Si l'on est plus sûr de rien, comment continuer à
avancer ? Alors, qu'est ce que le doute ? Un frein ou un moteur pour l'existence ? Le doute n'est-il pas finalement
une stagnation absolue de l'existence, qui doute de tout et ne croit plus en rien ? Ou, à l'inverse, ne permet-il pas
de nous débarrasser de certaines certitudes pesantes ? Mais alors, quelle fonction pour le doute ? Comment peut-il
être un moteur sans freiner l'existence ?
Proposition de plan.
1.
Douter, cela ne signifie-t-il pas cesser de connaitre, de savoir ? Aussi, douter, n'est ce pas tout
simplement cessé d'avancer ?
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Le doute est un arrêt que l'on marque en remettant en cause le réel, ou les vérités que l'on
pensait connaître.
Douter, c'est cesser l'action.
Or, une cessation de l'action peut s'avérer très néfaste pour l'existence.
Elle peut être peut qu'un
frein, une cessation.
En effet, faut-il douter lorsque l'on roule que l'on soit en train de déraper sur al
route et d'envoyer notre voit ure dans un arbre à plus de cent kilomètres heures ? Bien sûr que non.
Il
faut agir, le doute n'a pas sa place en de tels cas.
De même, pour des faits moins mortels, le doute est souvent une faiblesse.
Le manque de
conviction, l'incertitude empêchent les hommes d'obtenir ce qu'ils désirs pourtant.
Douter revient alors
à freiner son existence, à la faire stagner.
Nous trouvons aussi, dans la philosophie, un courant portant le doute comme étant le principe :
c'est le scepticisme, ou pyrrhonisme.
« Les sceptiques passaient leur temps à renverser tous les dogmes des écoles philosophiques ; euxmêmes, ils n'affirmaient rien de façon dogmatique, se bornant à proférer et à raconter sans rien
déterminer eux-mêmes » Diogène Laërce, vie et doctrine des philosophes illustres.
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2.
Ce que nous dit Diogène Laërce sur les sceptiques est assez démonstratif de l'inaction que
provoque le doute.
Car, si leur œuvre était une recherche de la vérité par la remise en cause des
dogmes, il est assez évident que le doute systématique qu'ils employaient ne pleur permettait jamais
de connaitre
Exister, c'est vivre, découvrir, apprendre.
La seul chose que les sceptiques semblaient pouvoir
apprendre, c'est qu'ils ne sauraient jamais rien.
Si l'esprit lui-même n'a pas de base solide, de
fondement sûr, alors exister n'est rien.
Nous n'existons plus, c'est un état de mort.
Mais la certitude absolue est ce qui empêche toute découverte, toute évolution.
Le doute n'est-il
pas alors le meilleur atout pour continuer à avancer en dépassant les certitudes ?.
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