Le développement des sciences conduit-il à penser qu'il n'existe aucune vérité définitivement établie ?
Extrait du document
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Termes du sujet:
SCIENCE : Ensemble des connaissances portant sur le donné, permettant la prévision et l'action efficace.
Corps
de connaissances constituées, articulées par déduction logique et susceptibles d'être vérifiées par l'expérience.
VÉRITÉ
La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité.
Elle se définit traditionnellement
comme l'adéquation entre le réel et le discours.
Qualité d'une proposition en accord avec son objet.
La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord
de l'esprit avec ses propres conventions.
La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements,
l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel.
On distinguera soigneusement la réalité qui
concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement.
Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou bien un jugement faux.
La vérité ou la fausseté
qualifient donc non l'objet lui-même mais la valeur de mon assertion.
La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès et des critères du
jugement vrai.
Développement: extension, progrès, croissance.
POUR DÉMARRER
Faut-il penser, en raison de la remise en question permanente des théories scientifiques, qu'il n'y a aucun domaine
où puisse exister une vérité absolue ? Ce sujet s'attache au devenir de la science et pose le problème de la
relativité du savoir.
Conseils pratiques
Examinez soigneusement la notion de vérité.
Remarquez que les théories anciennes ne sont pas périmées mais
s'intègrent dans les théories plus modernes.
Donc le relativisme est permis, mais non pas le scepticisme.
Bibliographie
EINSTEIN et INFELD, L'évolution des idées en physique, Champs-Flammarion.
T.
KUHN, La structure des révolutions scientifiques, Flammarion.
POPPER, La logique de la découverte scientifique, Payot.
Remarques initiales
-
il y a un développement des sciences = ce développement modifie les vérités scientifiques elles-mêmes
-
n'existe-t-il de vérité(s) que dans la science ?
-
faut-il parle de LA vérité ou DES vérités ?
Plan
I - La science modifie historiquement ses vérités
II – Il y a quand même dans la science des vérités locales qui demeurent inchangées
III – Dénonciation de l'illusion scientiste
Introduction
La science se déploie dans le temps ; chaque science, loin de se constituer d'un seul coup, revêt une dimension
historique.
Et c'est là l'origine d'un problème sur la valeur et la légitimité des connaissances qu'elle constitue : si ses
contenus évoluent, c'est que la vérité est changeante ; elle se transforme au fil du temps.
Comment peut-on, dans ces conditions, parler de vérité, sachant que la prétendue vérité est amenée à changer de
formule, cela sans jamais parvenir à une forme définitive.
I – La science modifie historiquement ses vérités
a) La science comme phénomène culturel.
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