Le contrat social de Rousseau extrait 7: la volonté générale
Publié le 30/04/2022
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Philosophie
Explication de l'extrait n°7 Du contrat social de Rousseau
Introduction :
Tout au long de notre exposé nous expliquerons un passage du chapitre III du livre II issu
du Contrat social de Rousseau, situé aux pages 64-65 lecture du passage ( ne pas lire trop
vite ).
Après avoir lu l'extrait nous pouvons constater que le thème de celui-ci est relatif à la
volonté générale notamment à la politique et au bonheur.
Plus spécifiquement il s'agit de
faire valoir que l'accès au bien politique est conditionné au bonheur collectif.
Autrement dit,
la présence d'intérêts privés peut faire écran au bien politique.
Ce passage retranscrit les conditions préalables à l'application de la volonté générale dans
la société, de prime abord Rousseau nous fait part du caractère théorique de la volonté
générale c'est-à-dire sa formulation, son principe.
Puis dans un second temps les conditions
pour mettre celles-ci en pratique.
Ainsi l'interdépendance de la théorie et de la mise en
pratique de la volonté générale est valorisée.
Dans cet extrait l'auteur souligne le fait que les délibérations du peuple contrairement à la
volonté générale peuvent faillir et mener à des décisions pour l'intérêt privé de tous et non
plus pour le bien de tous.
Rousseau répond donc au problème suivant: comment empêcher
d'obtenir des délibérations soutenant seulement les intérêts privés de quelques personnes?
Dans ce passage Rousseau soutient la thèse que la volonté générale ne peut être
appliquée seulement si chaque citoyen suit ses propres opinions, qu'il pense par lui même,
qu'il ai ses propres avis, en favorisant le bien de tous et car sans cela on s'éloigne du
bonheur collectif pour satisfaire les intérêts privés de certains.
Pour résumé afin de répondre à une question d'intérêt général, les citoyens doivent
discerner leurs intérêts particuliers dans la volonté générale qui traduit l'intérêt commun.
L'enjeu de cette thèse repose sur le fait que la volonté générale est la volonté du peuple de
chacun de ses parties visant le bien de tous, elle est ainsi un des facteurs clés pour pouvoir
concrètement appliquer le contrat social.
Sans celle-ci, il est impossible de pouvoir le mettre
en œuvre et ne serait donc que valable en théorie.
Pour soutenir sa thèse Rousseau use
comme élément de persuasion du fait que tout le monde cherche le bonheur, on ne peut
donc pas vouloir son malheur en favorisant les intérêts d'autrui.
Dans un premier temps des lignes 1 à 4 Rousseau fait état de l'objectif constant vers lequel
tend la volonté générale, c'est à dire le bonheur politique puis des lignes 5 à 8, il nous fait
part de l'existence d'un autre type de volonté : la volonté de tous, favorable à l'intérêt privé
c'est-à-dire le bonheur individuel.
Or des lignes 9 à 19 Rousseau insiste sur l'importance de
l'inexistence d'associations ou de sociétés partielles au sein de l'État favorisant l'intérêt privé
de certains en délaissant ceux des autres.
I.
La volonté générale.
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