Le commerce et la morale sont-ils compatibles ?

« Sujet : le commerce et la morale sont ils compatibles ? Analyse. · · · · · · Le sujet ici présent nous confronte à deux notions : celle de commerce et celle de morale.

Or, de façon immédiate, nous pouvons penser que si la morale est un concept philosophique, le commerce ne l'est pas. Le commerce consiste en l'échange de biens et de services entre hommes.

Cet échange peux se concrétiser par : o Un troc : un échange de biens, par exemples, estimés de valeur égale. o Une vente, un échange d'un bien ou d'un service en échange de monnaie. Se demander s'il y a compatibilité entre commerce et moral revient aussi à se demander ce qui peut les séparer.

Et la monnaie, en tant que but du commerce peut être ce qui pose problème. Il pourra donc s'agir ici : o D'une part de déterminer si le commerce en tant que troc peut être compatible avec la morale ; dans ce cas, il faudra comprendre en quoi le commerce sous cette forme est moral. o D'autre part de comprendre en quoi le commerce en tant que flux financier ne peut être compatible avec la morale. Pourquoi l'argent est nécessairement immoral ? Enfin, nous devrons nous centrer sur une définition établie de ce qu'est la morale : il s'agit ici du suivi de règles universellement valables qui nous empêchent de causer du tord à autrui.

Il faut traiter autrui comme soi-même. La morale à un double aspect : théologique et téléologique. o Théologique, d'abord, car la religion est la première gardienne de ce qui est moral et de ce qui ne l'est pas aux yeux de nombreux hommes.

Nous considérons comme règles morales celles qui sont données dans les préceptes religieux. o Téléologique, ensuite, car la morale vise une fin.

Celle de l'homme en tant qu'être moral et libre.

La morale est un moyen qui divise à l'amélioration de l'homme pour en faire un être toujours moral.

(Descartes, morale de provision et Morale) Problématisation. Tenter de comprendre si la morale et le commerce peuvent être compatibles nous fait nous poser la question suivante : le commerce et la morale peuvent-ils avoir la même fin ? Si nous pouvons définir ce qu'est la morale, ne devons nous pas en exclure immédiatement le commerce ? Ce dernier peut-il, malgré une fin toute autre, semble-t-il, que la morale, avoir avec elle une quelconque correspondance ? Comment comprendre le commerce de façon à l'associer, d'une manière ou d'une autre, à la morale ?. »