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le châtiment peut il ne rien devoir au désir de se venger ?

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« Analyse. · · · · · · · Nous avons, dans se sujet, à définir deux termes, et à considérer leur possible rapport.

Ces termes sont le châtiment et la vengeance (on désir de vengeance) : o Le châtiment se définit comme une peine sévère infligée à quelqu'un que l'on veut corriger.

Le terme provient du latin castigare, reprendre, corriger.

Il s'agit donc de rectifier une conduite, une façon d'être ou de se comporter. o La vengeance, elle, correspond plus à un dédommagement moral de celui qui a subit un outrage, par la punition de celui qui a commis cet outrage.

Kant disait du désir de vengeance qu'il était « la plus douce des joies malignes, celle qui a l'apparence du meilleur droit ».

Cela met en évidence l'idée de justice que le terme contient, mais aussi la fausseté de cette justice, qui finalement ne l'est qu'en apparence. Nous avons, par ces brèves définitions, une idée de ce que sont ces concepts de vengeance et de châtiment.

Ce qui apparaît immédiatement, c'est le rapport du second avec le premier. Un désir de vengeance en appel toujours à un châtiment, à une punition.

Cependant, le châtiment, lorsqu'il est infligé, ne comprend pas nécessairement le désir de vengeance. On comprendra alors que la question du lien, ou plutôt de la possibilité d'une absence de lien, se pose. Qu'est ce qui fait que le châtiment puisse en pas correspondre à un désir de vengeance ? Est-ce seulement possible ? Nous savons que châtier, c'est corriger, reprendre.

En aucun cas, la définition ne comprend la vengeance.

Le châtiment connaît donc une autre voix que la simple satisfaction de ce désir. Nous aurons aussi comme devoir de ne pas rentrer dans une polémique liée aux châtiments, telles celles que nous pouvons voir lors des procès retentissants, durant lesquels la réaction de la foule démontrer l'attente d'une vengeance par al loi. Au contraire, nous pourrons prendre ceci en considération afin de mieux comprendre comment et pourquoi le châtiment ne peut et ne doit rien devoir au désir de vengeance. Problématisation. Lorsqu'aujourd'hui nous pensons à la justice dans un pays, nous pensons à la punition des crimes, afin de permettre aux personnes blessées de trouver une compensation.

De ce fait, nous associons toujours le châtiment au désir que nous pouvons avoir de nous venger.

Pourtant, la justice n'est pas une vengeance.

Aussi, pouvons-nous penser que le châtiment rendu soit indépendant de tout désir de se venger ? Car n'apparaît-il pas premièrement que toute peine prononcée ne le soit qu'en vertu d'une légitime vengeance ? Mais la justice d'un pays, si elle est celle des hommes ne l'est pas que d'un seul : aussi, ne doit-on pas tenter de comprendre en quoi un châtiment se différencie d'un désir de vengeance ? Enfin, comment comprendre, en faits et en droits, la différence entre châtier et venger ? Proposition de plan. 1. La vengeance appel un châtiment.

Cela ne fait-il pas du châtiment le bras vengeur ? · · · Châtier, dans la conscience générale, c'est avant tout rendre à l'autre le mal qu'il a pu commettre.

Il faut bien comprendre que le châtiment ne se comprend pas que dans des termes juridiques. Lorsqu'un châtiment est mis en place, il correspond avant tout à la punition pour faute.

Dans un tel contexte, que la vengeance soit consciente ou non, elle est bien là. On pourrait donc penser que le désir de vengeance provoque le châtiment.

Aussi, ce dernier doit –il au désir de se venger.

Mais, pour aller plus loin encore, nous pourrions nous rendre sur le terrain du droit : en ce domaine, la vengeance n'est pas présente.. »

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