Le bonheur dépend-il de nous ?
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Le bonheur dépend-il de nous ?
Ce sujet pose le problème de la conciliation entre bonheur et liberté. Le bonheur Dépend-il de notre volonté comme l'affirme Epictète ? Ne sommes-nous pas impuissants face aux coups du hasard et de la fortune ? L'étymologie ne nous dit pas le contraire, puisque le terme signifie « bonne fortune », ou « bonne chance ».Toutefois, le bonheur n'est-il pas un vécu, un ressenti qui dépend de nous et de notre manoère de voir les choses nous arrivant ?
«
Le libellé ne présente pas de difficultés, mais il reprend implicitement la distinction formulée par Épictète, philosophe stoïcien, entre «
ce qui dépend de nous » et « ce qui ne dépend pas de nous ».
Selon lui, justement, il dépend de chacun de maîtriser ses opinions et
inclinations, afin d'obtenir la vertu, et ainsi te bonheur.
Le « nous » permet aussi de penser à des actions collectives, et ouvre une dimension politique au sujet.
Le sujet repose sur la confrontation entre bonheur et liberté.
Qu'il soit désiré ou qu'il soit réalisé, le bonheur est-il un état dont
l'obtention relève de notre seule volonté ? On pourrait dire qu'être heureux, c'est justement vivre en tout point comme on le veut, mais
détient-on ce pouvoir ? L'étymologie nous dit le contraire, puisque le terme signifie « bonne fortune », ou « bonne chance ».
Il est en
effet des maladies, des revers de fortune, des trahisons de personnes qui ne relèvent pas de notre choix.
Mais c'est aussi de notre
liberté que dépend la décision de voir « le bon côté des choses », quoi qu'il nous arrive.
Donc, que faut-il faire, individuellement ou
collectivement, pour se sentir heureux, et cela suffit-il en toutes circonstances ?
Introduction : Partir de l'exemple de celui qui a « tout pour être heureux » et qui ne l'est pas.
I.
Le bonheur est le but de nos actes
1.
Volonté et libre arbitre
Les hommes agissent avec conscience et décision sur le but des actions.
2.
Bonheur et souverain bien
Le but des actes des hommes est un bien complet et parfait : le bonheur.
3.
Bonheur et vertu
Le contenu de ce bonheur est l'excellence de toutes nos facultés, l'exercice de la vertu au sens où l'entend Aristote, par exemple.
Transition : Mais les conditions sont-elles toujours rétinies pour atteindre le bonheur ?
II.
Les circonstances extérieures sont déterminantes
1.
Besoin et société
Beaucoup d'êtres humains vivent dans des conditions misérables, où même les besoins ne sont pas assurés.
2.
Besoin et travail
Pour assurer les besoins, le travail est nécessaire.
Le temps laissé au loisir dépend de cela.
Or le bonheur peut dépendre à son tour
des conditions de travail et de loisir.
3.
Bonheur et vertu
Même en se montrant digne du bonheur par la vertu, les revers de circonstances sont des obstacles objectifs.
Transition : Cela veut-il dire que le bonheur ne se mérite jamais, et qu'il « tombe » au hasard ?
III.
Le bonheur est un idéal
1.
La représentation du bonheur
Seuls des êtres dotés de conscience et de désir de progrès, voire de perfection, se représentent le bonheur.
2.
La politique pour le bonheur
Certaines circonstances extérieures dépendent de l'action collective et politique, c'est-à-dire de « nous », êtres humains.
3.
La recette du bonheur
Individuellement, c'est à chacun de guider ses opinions et actions pour s'approcher du bonheur.
La théorie stoïcienne, par exemple,
met l'accent sur notre liberté et notre responsabilité.
Conclusion : Le bonheur dépend de nous, au sens où seuls des êtres humains se le représentent comme un idéal, donc sans jamais
l'atteindre parfaitement.
Mais ce qui dépend de nous est de savoir aussi comment cet idéal peut nous aider à orienter nos actions,
individuelles et sociales..
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