le bonheur; comparaison Epicurisme et stiïcisme

« Le Bonheur I- Le bonheur comme tentative de satisfaire tous les désirs a- La difficulté à définir le bonheur Bonheur = état durable de bien-être, état dans lequel les besoins et les désirs sont satisfaits. La vision du bonheur est privée est subjective ce qui la rend si compliquer à définir. Emmanuel Kant nous disait que le bonheur est un concept empirique, donc défini par l’expérience de chacun. - Rousseau « Malheur à celui qui n’a plus rien à désirer » Le bonheur vient de l’action de désirer et non pas du désir en lui-même.

Désirer n’est pas forcément vouloir un objet à tout prix, c’est juste le désirer.

(le moment du désir provoque une jouissance par l’idéalisation de désir permettant de me supporter la réalité/la chute). b- Le désir comme obstacle au bonheur. Le désir est illimité et s’oppose à l’idée de bonheur qui lui est un état de plénitude et de satisfaction. Le désir est caractérisé par un sentiment de manque. Besoin = besoin animal, dépend du corps, trouve satisfaction dans un objet/acte précis. Exemple : manger par besoin = besoin primaire satisfait. Désir = dépend de la capacité physique de l’Homme à se projeter un objet désiré malgré son absence. Exemple : manger par gourmandise = désir satisfait. Le problème du désir est qu’il est illimité. - Exemple des tonneaux de Platon dans Gorgias. Le bonheur ne se trouve pas dans le plaisir à répétition mais dans la quête de plaisirs durables.

Le désir mène à la souffrance.

Les tonneaux sont la représentation du désir qui ne peut pas mener au bonheur ; on court toujours après le bonheur en tentant de satisfaire ses désirs. - Exemple du mythe des androgynes – le banquet de Platon Deux philosophes s’interrogent sur la nature de l’amour. Par la poursuite désespérée vers un idéal, le désir se cache derrière chacun de nos actes.

Le plaisir engendré après la satisfaction d’un désir est éphémère (plaisir de s’etre battus face aux dieux) en mène à la souffrance (quête désespérée de sa moitié).

Celui-ci est paradoxal car veut guérir une blessure dont il est responsable, son but est de combler un manque existentiel. - Schopenhauer A cause des désirs l’etre humain souffre perpétuellement.

On souffre lorsqu’on n’a pas ce que l’on désire.

Quand on a enfin ce qu’on désire, soit on désir quelque chose d’autre = boucle infinie de désirs conduisant plus à la souffrance qu’au bonheur.

Soit on s’ennuie de ne plus rien désirer. « la vie oscille comme un pendule de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui ». Donc la satisfaction d’un désir ne nous donne pas le bonheur mais nous délivre juste de la souffrance du désir. c- L’impossibilité d’atteindre le bonheur par la satisfaction de tous ses désirs. - Rousseau – l’Homme à l’état de nature et l’Homme en société. Pour être heureux, il faut retrouver une simplicité car les désirs de ces sociétés sont trop nombreux. - Baudrillard Le bonheur est inventé par la société.... »