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L'art peut-il se passer de la référence au beau ?

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« Analyse du sujet Partie du programme abordée : L'art. Analyse du sujet : Un sujet très classique interrogeant sur la finalité même de l'art.

Est-ce la beauté, ou ceci n'est-il qu'une conception parmi d'autres ( et si oui, lesquelles) ? Prenez des exemples que vous connaissez bien personnellement et analysez-les.

Ne vous contentez pas d'une accumulation de titres.

Interrogez-vous sur la spécificité de l'art moderne.

Que recherche-t-il ? Analyse du sujet : - Art : Chez les grecs, l'art (techne) s'oppose à la nature (phusis).

Il met en jeu l'intervention d'un agent et d'un savoir faire, dans la production d'un objet alors que la nature à l'inverse, les objets de la nature se reproduise d'eux même : le chien vient d'un autre chien, le lit par contre vient de l'ouvrage de l'homme d'art. L'art, tel que nous l'entendons depuis le 18ème siècle, se distingue de l'artisanat (terme sous lequel on range à peu près ce que les grecs entendait par techne).

L'artisan est celui qui applique une technique, un savoir faire (enseignable à un apprenti), l'artiste celui qui crée une oeuvre d'art originale, ne saurait transmettre son génie (son activité se rapproche de la poiesis grecque).

Il cherche à donner à son oeuvre, une harmonie qui touche universellement tous les hommes. - Beau : Il est défini comme ce qui suscite un plaisir désintéressé. Le beau est le concept fondamental de l'esthétique, discipline qui traite de l'art et du jugement sur les oeuvres. Les grecs ont défini le beau comme l'harmonie naturelle.

C'est en référence à ce critère qu'Aristote définissait, dans la Physique, la tâche de l'artiste comme la recherche de l'imitation de la nature : la création de l'artiste doit imiter la beauté naturelle du monde. Kant, distingue le Beau du Sublime.

Ils sont, selon lui, les deux sentiments esthétiques : le premier plait universellement sans concept, il procure un plaisir à l'esprit sans pourvoir être déterminé de manière conceptuelle. Le second, consiste dans le fait d'éprouver la limite de l'imagination face à la représentation de l'infini. LE SUBLIME CHEZ KANT Kant distingue deux sortes de jugement en matière de goût: l'un portant sur le BEAU et l'autre sur le SUBLIME.

Kant oppose le sublime au beau comme l'infini au fini.

Est dit sublime ce en comparaison de quoi tout le este nous apparaît comme petit et insignifiant.

On peut citer pour exemple l'océan déchaîné ou la majestueuse et inaccessible montagne.

Avec le sublime, nos facultés de connaissance (sensibilité et entendement) sont dépassées et comme anéanties.

Mais c'est précisément cet anéantissement, cet écrasement de nous-même à la limite du déplaisir qui nous exalte. - Référence : Terme relativement vague, qui peut nous faire entendre le sujet en au moins trois sens : - « Le beau peut-il être la fin de l'art ? » ou, - « Peut-il être son moyen en vue d'une autre fin à déterminer ? » (Ces deux questions renvoient à une forme de nécessité du rapport de l'art au beau) ou enfin, - « Peut-il y avoir un rapport contingent entre le beau et l'art ? Problématisation : Nous nous interrogeons ici, sur l'art et plus particulièrement sur ses rapports avec le beau.

L'art peut-il se passer de la référence du beau ? Si l'art est l'activité de création d'une oeuvre, tendue vers la production d'un effet chez celui qui la regarde ou l'écoute, cet effet peut il être autre chose que le sentiment du beau, sentiment esthétique par excellence ? Et quel pourrait être alors l'effet recherché ? L'artiste voudrait il simplement édifier son contemporain, lui apprendre quelque chose, peut être le mobiliser pour ou contre une cause ? Révolutionner son époque ? Mais alors pourquoi choisir l'art comme mode d'expression ? Ne vaudrait-il pas mieux, les expliquer pour faire « passer » ses idées, que les représenter et risquer de les voir mal interprétées ? Il faut remarquer que vouloir un effet n'est pas parvenir à le transmettre.

On peut être tendue vers un but sans pourtant l'obtenir, ou en obtenir un autre : une mauvaise blague est tendue vers le rire et peut parfois se solder par des pleurs. Enfin, même si l'art pouvait se passer de la référence du beau, pour être compris et conceptualisé, s'il se donnait un autre but - s'il souhaitait faire comprendre un message par exemple -, l'oeuvre d'art pourrait cependant provoquer le sentiment du beau « malgré elle ».

Il faudrait alors se demander (si c'est possible) dans quelle mesure, et grâce à quelles conditions, elle le pourrait. Proposition de plan :. »

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