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la violence est elle naturelle ?

Publié le 18/10/2023

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« La violence est elle naturelle ? Konrad Laurenz suppose une continuité entre homme et animaux DEF DE LA NATURE: La nature est l'ensemble des réalités matérielles existant indépendamment de l'humain, c'est-à-dire ce que nous pouvons observer tout autour de nous mais qui n'est pas le résultat d'une production des hommes. Existe t-il par nature un instinct de violence chez l’homme ? Ex 1.

On désigne les orages et les tempêtes comme des événements violents.

Cette expression nous laisse penser qu’il existe une violence dans la nature indépendante de l’Homme.

On peut aussi envisager la violence de la « loi de la jungle », la prédation nous laisse penser aussi à une violence naturelle.

Ces exemples prennent la nature comme qqn d’extérieur à l’homme. = cette appellation de violence est elle légitime ? Ex 2.

Guerre, génocide, le meurtre, etc sont des expression de la violence interhumaine.

Ici on considère la nature comme nature de l’homme. = y’a t’il qqc dans la nature humaine qui explique cette violence soi disant naturelle ? = Si violence anthropologique d’ou vient-elle ? = Est-ce parce que nous sommes des animaux humains que nous sommes naturellement violent ? « L’homme est un loup pour l’homme » (homo homini lupus) Hobbes cf Plaute - L’Homme est a l’homme ce qu’un loup est a un loup.

Les relations animales sont similaires aux relations inter-humaines.

Les loups sont une espèce sociale, dans leur société il y a des mécanismes d’agressions concurrentielles qui sont instinctifs et permettent d’échelonner la meute.

Elles sont fortement ritualisés et permettent d’éviter le meurtre entre congénère.

Grâce aux étapes chaque loup peut se retirer quand il veut.

La perte de l’instinct d’agression concurrentielle augmente la capacité de violence de l’homme.

De ce fait cette interprétation note une discontinuité entre l’instinct animal d’agression et la violence spécifiquement humaine.

Il y a donc peut être une violence spécifiquement humaine qui nous échappe.

SI on admet cette hypothèse il y aurait donc une projection anthropomorphique de notre violence sur le monde animal. - L’homme est à l’autre homme ce qu’un loup est à un Homme.

Rapport de prédation et de méfiance entre les hommes. Analyse des termes du sujet. Idée d’un abus de force, « vis » dans violence qui renvoie à la force vitale/vigueur naturelle.

Cf Aristote et Kant.

De plus dans la violence interpersonnel rentre en compte la notion de consentement, c’est un abus de force sur une personne sans son consentement. Nature vient de nascor (=naitre), elle s’oppose à la culture et se distingue de l’artifice.

La nature est tout ce qui existe indépendamment de l’homme, ce qui précède la transformation de l’homme.

Au sens métaphysique, cela représente l’essence d’une chose indépendamment de ce qui lui arrive.

Le terme de nature peut être universalisant comme très singulier en fonction du sujet (nature de l’homme et nature d’une personne).

La nature sert parfois comme une valeur/principe de légitimation. Problématisation. La violence semble à première vue naturelle de par sa racine latine commune « vis » avec l’hubrys.

La violence semble présente dans la nature au sens de notre environnement extérieur (rapport de prédation).

À première vue elle semble originelle et antérieur à l’Homme, il y aurait donc un lien entre violence humaine et instinct animal.

Mais pourtant la violence par ses conséquences destructrice n’a t-elle pas une spécificité humaine au sens ou elle menace la survie de l’espèce ? Dans ce cas il faudrait distinguer la force et l’agressivité animal qui s’auto-régule dans une logique de conservation de l’espèce et de l’autre la violence humaine qui peut menacer la survie de l’entièreté de l’espèce.

La violence est elle naturelle ou simplement naturalisé ? N’est-ce pas l’homme qui projette sa propre violence sur la nature pour la mettre a distance de la culture, cad pour s’en écarter ou s’en justifier (se servir de la nature pour la légitimer)? La violence est elle originellement humaine ou au contraire déshumanisante car liée a des forces naturelles qui nous dépassent. I.

La violence dérive de l’instinct animal d’agressivité La violence de l’homme semble héritée de l’instinct animal d’agressivité et semble de facto naturelle.

Si on conçoit l’anthropologie à partir de l’éthologie: l’homme est considéré comme un animal humain (perspective darwinienne càd les comportement violents de l’homme peuvent être déduit de l’agressivité de l’animal). Chez l‘animal elle permet l’adaptation de l’espèce et de l’individu à un milieu (suivie des plus aptes) et la conservation de l’espèce.

De plus l’agressivité a une fonction chez les espèces sociales, elle permet l’établissement d’une hiérarchie à l’intérieur d’un même groupe (cf loup).

Elle permet aussi l’auto-défense et par la, la conservation de l’individu et donc de l’espèce.

Enfin elle permet la prédation et donc la survie (se nourrir). Entre l’animal et l’homme il n’y a qu’un pas et donc il n’existerait qu’une différence de degrés entre la violence humaine et l’agressivité animale.

On pourrait donc établi un continuum entre l’éthologie et l’anthropologie. (ref 1) Konrad Laurenz est un évolutionniste néo-darwinien.

Il est un des pionniers de l’étude de comportements des animaux.

Dans cet ouvrage il prend l’exemple des poissons cichlidés.

Dans un aquarium on a deux couples de poissons chacun dans un compartiment different séparé par une vitre en verre.

Dans le cas de figure numéro 1 la vite est propre et les poissons de ment sexe se narguent, cela leur permet l’abréaction de leur agressivité.

Tout se passe bien car cela se rapproche le plus de leurs conditions n’attelle de vie.

Dans le cas de figure n°2 les poissons ne peuvent plus se voir donc les couples s’entretuent.

Ce cas de figure est analogue à la vie des hommes civilisés en ce sens que si on suit K.Laurenz l’homme serait un poisson dans un aquarium sale.

L’homme ne dispose plus des moyens de l’abréaction en société (des exutoires).

Selon K.Laurenz l’agressivité animale est instinctive mais il est tout aussi instinctif chez les animaux de réguler cette agressivité.

En somme il y a un instinct d’agressivité mais pas de meurtre.

La thèse de Laurenz s’oppose explicitement à celle de Freud.

Du temps de l’homme préhistorique ce potentiel d’agressivité lui était surement utile mais il ne l’est plus depuis qu’il s’est socialisé. Laurenz s’étonne d’une paradoxe: L’homme est devenu le maitre du monde par la technique mais n’a cependant fait aucun effort dans sa maitrise de lui-même. L’homme ne se comporte donc pas des rats car ils sont considérés comme « cruels » notamment car les rats ne pratiquent pas la grâce des vaincus, ils exterminent les perdants.

Ils se singularise des autres espèces par leur cruauté.

« L’homme est un rat pour l’homme » de A.

Langaney dans le sexe et l’innovation. Le problème de l’homme est son dvpt technique très perfectionné qui lui ont permis de décupler son pouvoir de violence a travers les armes.

Du fait de cette accélération les combats vont trop vite et la grâce ne peut pas être fait.

Ce progrès technique est aussi plus rapide que le progrès moral ce qui créé un perpétuel écart entre ces valeurs. Les actions positives que Laurenz avance pour atténuer cet écart sont: envisage des amitiés internationales (personnelle) pour éviter ces conflits, canaliser l’enthousiasme militant cad des gens qui se sacrifient pour une cause abstraite.

Ses propositions n’ont pas forcement vocation a être loi. Prolongement de la ref n°1 René Girard est un professeur de littérature du XX/XXIème siècle.

Il pense lui aussi qu’on peut introduire une continuité entre l’homme et les animaux par l’imitation.

L’imitation est productrices de rivalités mais mieux bridé par l’instinct chez les animaux.

Dans les groupes humains l’imitation menace la survie du groupe.

Pour plus d’informations: site associations recherche mimétique. Note de la vidéo: Les auteurs cité précédemment usent d’une certaines rigueur dans la description du désir et y intègre un médiateur imagé par Amadis dans Don Quichotte. Au contraire les romantiques appuient sur une singularité de la notion de désir. Stendhal par exemple a bien compris se mécanisme dans la société et donc pou la représenter il a pou coutume de laisse vivre ses personnages pour ensuite rétabli cette logique triangulaire d’un médiateur et de hiérarchie (ironie stendhalienne) Le romantique se pense Oeuvres: - Mensonge romantique et vérité romanesque (1961) Il y recherche un invariant psychologique a travers différents romans, qui est une relation triangulaire du désir.

Il cherche une vérité psychologique que révèlerait la littérature.

Pour lui: Servantes, Stendhal, Dostoyevski et Proust sont des génies car ils montre qqc de nouveau, la logique de révélation d’un médiateur.

Il y oppose l’idée de singularité de l’amour chez les romantiques, cad que chacun a ses propres désirs.

« L’Homme désir toujours selon le désir de l’autre ».

Le mensonge romantique consiste a s’imaginer que le sujet désirant a un désir personnel lié a son individualité profonde. R.Girard essaie de démystifier la conception du désir des romantiques par 3points: Le désir n’est jamais spontané mais tjr imité.

Le désir est une relation à trois.

Le désir d’avoir cache un désir d’être.) Le Sujet veut se rapproche du médiateur.... »

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