La Violence des images
Publié le 08/11/2023
Extrait du document
«
-La violence des images-
Colle n°1
Dans le monde, il existe des images de violences qui sont aujourd'hui connues
universellement.
Nous pouvons penser notamment aux images de guerres comme celle de
39-45, celle de la guerre actuelle en Ukraine ou encore celle de la guerre du Vietnam.
L’image de la petite fille au napalm photographiée par Nick Ut est connue de tous et marque
les esprits.
Sur cette photo on y voit particulièrement une petite fille brûlée qui fuit la guerre
du Vietnam.
La peur de cet enfant se lit sur son visage.
Cette photo a choqué et choque les
esprits même 50 ans après.
Cette photo devient un symbole de la guerre du Vietnam.
Ainsi
nous pouvons nous demander si c’est l’image en elle-même qui nous choque ou si c’est ce
qu’elle représente.
De cette façon nous allons nous intéresser à la violence des images.
Le complément du nom de est important, nous pouvons nous questionner où est la violence
au travers des images.
D’une part nous pouvons penser que c’est l’image qui est elle-même
violente car elle peut irriter notre sensibilité, nous choquer.
Mais à l’inverse cela peut être ce
qui est représenté au travers de l’image qui est violent.
L’image peut être la vitrine d'une
violence en étant esthétiser.
L’artiste peut esthétiser le spectacle de la violence qu’il souhaite
représenter.
Esthétiser l’image peut permettre d'adoucir les faits violents.
Cela permettra
aussi de mieux interpréter le réel de la violence car certains en voyant la violence peuvent
avoir tendance à se brider, à nier l'existence des faits ou à être aveuglé par un fait , ainsi voir
le fait sous un autre angle peut les faire réfléchir sur les faits réels.
La violence au travers
des images qu’il soit représenté par l’objet image violent ou par la représentation d’un fait de
violence peut être bénéfique pour tout public car elle peut amener à une réflexion, à une
prise de conscience, à une action, à une révolte ou à une défense.
L’image peut permettre
de voir des aspects du réel sous une vision différente, sous un prisme différent, ou sous un
effet de miroir.
Chaque individu peut avoir une perception et une sensibilité différentes à la
violence mais les images de violence ont une portée universelle, internationale.
Les images
sont différentes de la littérature, dans la majorité des images il n’y a pas de barrières
linguistiques qui peuvent nuire à certaines catégories de population, à certains pays, à
certaines cultures.
Les images sont faites pour être visible par tous, dans certains cas un
public particulier peut être visé mais aucun spectateur n’est à exclure.
Le ressenti du public
visé sera différent et cela peut être que bénéfique car grâce à l’image chaque individu peut
se faire sa propre interprétation et sa propre réflexion sur une même image.
Mais Rappelons ce qu’est une image, une image est la représentation visuelle d’un être,
d’une chose, d’un faits c’est-à-dire des faits réels grâce à des procédés artistiques comme
la peinture, le dessin ou la photographie.
La violence quant à elle est difficile à définir, c’est son aspect flou, vague qui fait sa
caractéristique.
Décrire la violence cela peut être décrire des faits de violence ou au
contraire les interpréter.
Cependant nous pouvons dire que la violence est opposée à la paix
et que la violence est toujours dans l’actualité.
Donc une image violente ne représente pas
la paix, l’ordre, de plus l’image représente bien des faits de violence et non des possibilités.
En outre, il y a aussi une circularité entre la notion de violence et de sa représentation faite
au travers de l’image, ce qui complexifie la définition de violence.
Nous pouvons aussi
retrouver un paradoxe sur cette représentation de la violence entre le fait que ça soit l’image
qui est violente ou que ce soit par l’intermédiaire de la représentation que nous pouvons
comprendre le fait de violence.
Ainsi est ce que c’est l’image en elle même qui est violente ? ou bien c’est ce qui est
représenté sur l’image qui est violent ?
Toute fois l’image peut-elle être à l’origine non violente mais susciter de la violence ?
-La violence des images-
Colle n°1
La violence de l’image peut être bénéfique pour nous amener à nous questionner,
nous faire réfléchir.
Au travers de l’objet image violente nous pouvons ressentir des
émotions, des sentiments, de l'appréhension, de la peur, du dégoût, du mépris.
L’état de
choc que nous pouvons ressentir en voyant une image peut nous marquer, cela peut être
une bonne manière de dénoncer la violence.
Nous pouvons penser aux tableaux d' Otto Dix
qui peint les horreurs de la guerre de manière à choquée et à réfléchir.
L’image en soi reste
violente, ce n’est pas seulement car il représente l'horreur de la guerre.
L’objet image diffuse
la violence de la guerre.
Nous avons évoqué ici l’atrocité de la guerre dans la peinture mais
dans notre monde actuel sans que l’on s’en aperçoive nous pouvons être confrontés à des
images violentes à cause du développement des communications ou du marketing.
Nous
pouvons penser aux images pornographiques que nous pouvons retrouver sur les réseaux
sociaux sans le vouloir, ou encore sur des paquets de cigarettes nous pouvons retrouver
des images choquantes.
Ce genre d’image peut survenir dans la vie quotidienne sans notre
consentement et cela peut heurter les individus.
Néanmoins, la sensibilité des individus n’est
pas la même et leurs réactions ne sont pas les mêmes.
Cette image violente peut permettre
dans certains contextes de décrire parfaitement ces faits de violence, au travers de cette
représentation nous pouvons juger et comprendre la violence même qui a été vécue.
Cependant la violence des images sans notre consentement peut nous heurter et nous
choquer et comme ces images peuvent devenir omniprésentes en tant qu’individu on ne se
rend pas compte que l’on subit une violence au travers de l’image.
L’image en elle-même
c’est-à-dire l’objet image peut être violent.
Ainsi, de cette manière en passant par l’objet
image qui est violent il n’y a pas de dégradation de la violence ni de perte de vérité sur des
faits réels de violence.
Cependant la violence des images peut se faire au travers des représentations des faits de
violence mais nous pouvons perdre en intensité et en sensibilité.
La représentation des faits de violence dépend de l’individu et de sa sensibilité.
Cela dépend
de la sensibilité du spectateur mais aussi de l’artiste.
L’artiste peut ne pas avoir la même
vision de la violence que le spectateur.
Par exemple, un individu observant des photos
violentes des tranchés durant les guerres peut ne pas être aussi touché car pour lui c’était
du passé que s’il voit une photo de violence conjugale par exemple.
La deuxième photo peut
provoquer chez lui un sentiment de révolte.
La violence n’est donc pas dans l’image en
elle-même mais dans la notion....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- En quoi peut-on dire que la violence est au cœur des régimes totalitaires et de leur idéologie ?
- Démocratie et violence en côte d'ivoire: contribution à l'émergence d'une société nouvelle
- les femmes victimes de violence sexuelles et sexistes
- discuter est ce renoncer à la violence
- cours HISTOIRE ET VIOLENCE hlp